OM -Metz 3 -1

samedi 24 novembre a 20H00

Match à priori facile contre la lanterne rouge du championnat!
Souci, Metz va venir défendre à 11, ne voudra pas faire de jeu, or c'est bien contre ces équipes la qu'on a le plus de mal....
faut espérer marquer rapidement...

c'est ce qu'on disait y a pas longtemps, les match contre les gros on les gagne, contre les petits on perd....
et si on marque assez rapidement fodra pas faire comme d'ab: se relacher apres

"Faire un résultat à Marseille"

Le prochain match des Olympiens se jouera samedi face à Metz au Vélodrome (à 20h00, sur Foot+). Mal en point en championnat (lanterne rouge avec seulement 7 points en 14 journées), le FC Metz doit prendre le maximum de points avant la trêve pour espérer pouvoir se maintenir en Ligue 1.

L'entraîneur adjoint de Francis de Taddeo, Cyril Serredszum, évoque sur le site officiel du club lorrain le match face à l'OM : "Je pense que pour nous, dans un premier temps, la chose la plus importante est de faire un résultat à Marseille la semaine prochaine afin d’éviter d’être distancés et retrouver un peu de cette confiance qui nous fuit."

On se souvient que cette équipe messine avait posé pas mal de problèmes à l'OM il y a un peu moins d'un mois lors du match de coupe de la Ligue (2-2, l'OM qualifié aux tirs au but). "Nous avons eu une période un peu plus positive avec les bons matches nuls de Toulouse et Marseille en Coupe de la Ligue. Mais nous ne pourrons aller mieux que lorsque nous gagnerons" conclut Serredszum.

magic waddle a écrit:

c'est ce qu'on disait y a pas longtemps, les match contre les gros on les gagne, contre les petits on perd....
et si on marque assez rapidement fodra pas faire comme d'ab: se relacher apres

surtout ne pas avoir peur...

Djedjstar a écrit:

surtout ne pas avoir peur...

tu rigole la avec notre equipe faut toujours avoir peur ils sont capable du meilleur mais aussi du pire, on sait jamais a quoi s'attendre avec eux

magic waddle a écrit:

Djedjstar a écrit:

surtout ne pas avoir peur...

tu rigole la avec notre equipe faut toujours avoir peur ils sont capable du meilleur mais aussi du pire, on sait jamais a quoi s'attendre avec eux

c'est pas ce que je voulais dire... faut pas avoir peur de continuer à jouer si on a le bonheur de mener au score

"Metz, une demi-finale de C1 !"

Eric Gerets a évoqué en conférence de presse les échéances de l’Olympique de Marseille. Il insiste ainsi sur le fait "que tout le monde se rend bien compte que cette semaine sera capitale." En effet, en cas de succès face à Metz, l’OM pourrait définitivement s’éloigner de la zone des reléguables en gagnant encore quelques places au classement.

L’importance de la rencontre face aux Grenats fait donc oublier pour l’instant le match de Besiktas à l’entraîneur belge. Et pour faire une comparaison parlante, Gerets affirme : "Pour ma part, je considère la rencontre face à Metz comme une demi-finale de Champions League !" L’adversaire ne sera cependant pas du même niveau…

OM-Metz : Paroles de défenseurs

Avant la venue de Metz au stade Vélodrome, nous avons voulu donner la parole à deux défenseurs de l’OM arrivés à l’intersaison. Gaël Givet et Jacques Faty ont de grandes ambitions. "Le meilleur est à venir" annonce d’ailleurs l’ancien Rennais.

Sixième plus mauvaise défense de Ligue 1, l’arrière garde marseillaise a mis du temps à trouver ses repères en ce début de saison. Souvent remaniée à cause de blessures ou de suspensions, la défense olympienne n’avait pas, jusqu’à ces dernières semaines, trouvé son rythme de croisière. Cela semble être fait notamment depuis les déplacements à Porto et Lyon. "Ce n’est pas un gros handicap de changer de défense mais cela aurait été plus facile pour trouver les automatismes et les réglages. On aurait plus de repères entre nous mais cela fait quand même 4 ou 5 mois que l’on s’entraîne ensemble. On sait donc sur quoi on peut s’appuyer en fonction des joueurs qui sont alignés" explique Gaël Givet.
"Peu importe les joueurs, si tactiquement, on n’est pas rigoureux et discipliné, on ne peut rien attendre, rajoute Jacques Faty. Si on ne fait pas les efforts nécessaires, si on n’a pas de plan tactique, il n’y a rien à espérer. Contre Lyon, on a démontré de bonnes choses sur la récupération du ballon, sur l’investissement et dans la circulation de balle. Jusqu’à la fin de la saison, on doit s’appuyer là-dessus. Des matches, on en gagnera, on en perdra mais on va garder cette base qui nous a fait du bien contre Lyon. C'est pourquoi je pense que le meilleur est à venir ".

Samedi contre Metz, dix-neuvième défense de L1, les Olympiens vont tenter de mettre en application les préceptes tactiques déjà mis en place sur la pelouse du leader du championnat. L’OM et le club lorrain se sont déjà rencontrés à la fin du mois d’octobre en Coupe de la Ligue. A l’issue de 90 minutes de jeu, le score était de 0-0. Après la prolongation, le score toujours nul n’était en revanche plus vierge : pas moins de quatre buts avaient été marqués dans la demi-heure supplémentaire. "En coupe de la Ligue, on n’avait pas fait un bon match, se souvient Gaël Givet, il faudra mettre plus de folie, d’entrain et de rythme. Ils ont montré qu’ils pouvaient faire un résultat au Vélodrome. A nous de prendre le match différemment et de prouver que l’on veut vraiment ces trois points".

JACQUES FATY : "JE NE PENSE QU'A MON CLUB"
Sur un plan strictement personnel, l’ancien Rennais est plutôt mitigé. International espoir, il n’a pas encore franchi le palier qui lui permettrait de prétendre à une place chez les A. "Mon début de saison est en demi-teinte. Avec la situation actuelle, on ne peut pas espérer être retenu en sélection, même s’il y a des cas particuliers comme Samir Nasri. Si on n’est pas bon avec son club, on ne peut rien espérer mais si collectivement on arrive à redresser la pente, on pourra prétendre à une éventuelle sélection mais pour le moment je ne pense pas à l’équipe de France. Je ne pense qu’à mon club".

Lorik Cana forfait pour Metz

Comme redouté (voir dépêche), le capitaine de l'OM Lorik Cana est bel et bien forfait pour la réception de Metz samedi au Vélodrome. C'est l'entraîneur olympien Eric Gerets qui l'a confirmé ce jeudi. Il ne veut pas prendre de risque avec son milieu défensif.

Cana souffre d'une inflammation au genou contractée avec la sélection albanaise. L'OM sera donc privé de deux éléments importants samedi puisque outre Cana blessé, Julien Rodriguez est on le rappelle suspendu pour cette rencontre.

"Mandanda ? Un bon présage !"
Prudent avant le déplacement à Marseille, l'entraîenur messin Francis De Taddeo voit dans la présence de Mandanda un bon présage. A chaque fois que les Lorrains l’ont rencontré, ils lui ont toujours inscrit au moins un but !

Francis de Taddeo, dans quel état d’esprit aborde-t-on un déplacement au Vélodrome lorsqu’on occupe la position de lanterne rouge de la L1 ?

F.D.T. : "Position délicate ou pas, quand on joue Marseille, le péril est grand parce qu’on connaît le contexte du Vélodrome et de son public, mais aussi la qualité du groupe phocéen. Je crois qu’il faut y aller avec humilité et prudence. On sait qu’au début du match, on n'en mènera sans doute pas large. Mais selon les circonstances de jeu, on aura peut-être un coup à jouer."

Cette rencontre est-elle une revanche par rapport à votre défaite en Coupe de la Ligue ?

F.D.T. : "Ce match nous a laissé des regrets, même s’il faut reconnaître que l’OM a eu majoritairement la possession du ballon. Nous, on avait plutôt joué de manière défensive. Il aurait sans doute fallu se montrer plus habile et moins naïf. Notre but, c’est de faire mieux cette fois. Maintenant, de là à dire que c’est une revanche, je ne crois pas. Déjà parce que le contexte et l’enjeu sont différents. Ensuite parce qu’en Coupe de la Ligue, on savait qu’à 0-0, le temps jouait pour nous. Là, ce qui nous préoccupe, c’est le besoin de prendre des points. On ne se déplace pas en donneur de leçons, mais on va tenter d’apporter une dimension qualitative et offensive à notre jeu."

Marseille reste sur une belle victoire à Lyon. Ce n’est pas forcément le meilleur moment pour les jouer ?

F.D.T. : "Oui, c’est vrai. Ils restent sur un résultat impressionnant à Lyon. Cette victoire, c’est peut-être le déclic dont ils avaient besoin. Nous, on attend toujours le notre, même si on n’en est pas si éloigné que ça. On a des nuls qui auraient pu être des victoires et des défaites qui auraient pu être des nuls. Il nous a manqué un peu de réussite, un peu de talent parfois, et un peu d’agressivité. À nous de corriger ces défauts pour se relever rapidement. À partir du moment où tout le monde nous a déjà enterré, on n’a plus rien à perdre."

Une victoire au Vélodrome pourrait lancer votre saison ?

F.D.T. : "Ça peut effectivement être une opportunité. Comme je l’ai dit, on n’a rien à perdre. Tout le monde trouvera ça logique si on perd là-bas. Si on regarde leurs joueurs, c’est une équipe qui est prévue pour faire la course en tête. Jusqu’à maintenant, ils ont eu du mal, mais ils semblent retrouver petit à petit leur niveau. À nous de voir s’il ne leur reste pas un certain nombre de défauts. Si c’est le cas, il faudra les exploiter."

Quel joueur redoutez-vous particulièrement ?

F.D.T. : "Il y en a beaucoup ! Il y a déjà Nasri, qui a posé un certain nombre de problèmes à l’OM par son absence. Il semble être bien revenu. Il y a aussi Mamadou Niang qui a fait un match plein à Lyon. Sans oublier des joueurs comme Valbuena ou encore Ziani qui sont capables de faire basculer un match par leurs qualités d’accélération. Ça en fait du monde !"

Il y a aussi Mandanda ?

F.D.T. : "C’est vrai. Il tient son match référence face à Lyon. Il a montré que c’était un gardien de grand talent, même si, nous, on le savait déjà parce qu’on l’avait vu jouer au Havre l’an dernier. Maintenant, à chaque fois qu’on a joué contre lui, ça nous a plutôt réussi puisqu’on est toujours parvenu à lui marquer un but. Peut-être est-ce un bon présage…"

Un pronostic pour cette rencontre ?

F.D.T. : "1-1. Ça voudrait dire qu’on a réussi à leur poser pas mal de problèmes."

Quel capitaine contre Metz ?


Le capitaine olympien Lorik Cana a dû déclarer forfait pour le match face à Metz samedi suite à une inflammation au genou contractée en sélection. Quant au vice-capitaine, Julien Rodriguez, il sera suspendant pour cette rencontre.

Quel sera donc le capitaine de l'OM face à lanterne rouge ? Quel joueur d'expérience pouvant motiver ses troupes Eric Gerets choisira-t-il ?

Un homme sort du lot, il s'agit de Mamadou Niang, un des seuls Olympiens à ne pas décevoir depuis le début de la saison. Auteur d'une formidable prestation à Lyon, le brassard de capitaine serait ainsi une belle récompense pour Mamadou.

Marseille : Le groupe face à Metz

Eric Gerets a communiqué sur le site du club (www.om.net) son groupe de 19 joueurs pour la récemtion de Metz samedi (15eme journée de L1). est suspendu. Karim Ziani revient dans le groupe. Cana est forfait.

Le groupe marseillais
Mandanda, Maté - Bonnart, Givet, R.Zubar, Taiwo, J.Faty - Be.Cheyrou, M'Bami, Oruma, Zenden, Valbuena, Nasri, K.Ziani, Gragnic - D.Cissé, Arrache, Ayew, Niang

Blessés : Carrasso (tendon d'Achille), Hamel (bras), Cana (genou)
Suspendu : J.Rodriguez
Choix de l'entraîneur : Fiorèse, H.Camara, Krstic, Ma.N'Diaye, Le.N'Diaye

Le groupe des 18 Messins

Francis De Taddeo, l'entraîneur messin a communiqué son groupe de 18 joueurs retenus pour le déplacement à Marseille, samedi à 20h00. Momar N’Diaye, revenu fatigué de sélection, est laissé a disposition de la réserve. Julien François est lui forfait pour un souci au genou.

Le groupe des 18 Messins

Gardiens : Marichez, Ebede
Défenseurs : Bassong, Bong, Cubilier, Delhommeau, Diop, C. Gueye, Leoni, Strasser
Milieux : Agouazi, Belson, Bessat, Gygax, Pjanic
Attaquants : Aguirre, Cissé, Gestede

Absents : M. N'Diaye (CFA), François (genou)

L’OM ENCHAINE

1-0 Zenden (29e)
2-0 Niang (36e)
3-0 Niang (70e)
3-1 Gueye (88e)

L’OM a signé sa deuxième victoire consécutive en championnat pour la première fois de la saison en battant Metz (3-1). Les Olympiens sont désormais 14e de L1.

Les espoirs placés dans la victoire à Gerland ne sont pas restés lettre morte. Pour la première fois cette saison, l’OM a réussi à enchaîner une deuxième victoire consécutive en championnat en s’imposant au Vélodrome face à Metz. Et ce n’est sûrement pas un hasard si tout cela coïncide avec la montée en puissance d’un Samir Nasri étincelant, capitaine en fin de match et impliqué dans les trois buts olympiens – dont deux passes décisives -. La victoire catapulte l'OM en 14e position.
Eric Gerets, qui avait annoncé préférer l’efficacité au contenu, doit être doublement satisfait car il aura eu droit aux deux.
Disciplinés, ses hommes ont principalement construit leur victoire au cœur de la première période grâce à un tir merveilleux de Zenden et au sang froid d’un Niang auteur de ses sixièmes et septièmes buts en championnat, le second venant à la 70e minute pour lever tout espoir à des Messins bien tendres. Ils sauvaient quand même l'honneur en fin de partie par Gueye.

La manière y était donc aussi pour les Olympiens mais c’était loin d’être une évidence en début de rencontre. Malgré le sauvetage de Strasser devant Niang (12e) et Nasri, qui réalisait un une-deux impromptu avec un Messin et pouvait frapper à l’entrée de la surface sans cadrer (14e), les Lorrains se montraient véhéments. Le tir écrasé de Agouazi (18e) et la tête de Pjanic (19e) prouvaient que c’était encore loin d’être joué.
Après un premier tir du droit (21e), Zenden profitait lui aussi de l’aide d’un Messin qui lui rendait une passe de Nasri et le Batave frappait du gauche un tir limpide qui allait se loger dans la lucarne de Marichez (1-0, 29e). Un petit bijou qui avait le don d’effacer le spectre de la lancinante confrontation face à ces mêmes messins en coupe de la Ligue.
Libérés, les Phocéens se faisaient quand même des frayeurs quand Bonnart sauvait sur sa ligne la tentative de Gueye (35e). Déjà dans le coup du premier but, Nasri longeait ensuite latéralement l’entrée de la surface pour transmettre à Niang qui s’extirpait du marquage afin de battre Marichez d’un tir à ras de terre (2-0, 36e). Un break qui aurait pu vite fondre en fin de période quand la frappe d’Agouazi était contrée in extremis par Bonnart (46e).
Nasri montait encore un peu plus en régime après la pause avec un tir légèrement trop croisé (47e). L’international poursuivait le récital avec un festival dans la surface et une passe en retrait pour Zenden dont le tir était contré (53e). Presque trop collectif sur le coup, Nasri enfonçait le clou un peu plus loin avec son compère Niang. Lancé par Valbuena dans la profondeur, il remettait directement en retrait pour le Sénégalais qui trompait encore Marichez (3-0, 70e). Ces deux-là s’entendent comme larrons en foire.
De nombreuses occasions suivirent par Cissé ou Ayew, entrés en jeu. A tel point qu’Eric Gerets regrettait : «On aurait pu gagner 4 ou 5 à zéro alors que ça se termine à 3-1». Car Metz finissait par trouver une brèche bien aidé par une relance à la main de Mandanda qui mettait Bonnart en difficulté. Gueye en profitait pour lui chiper le ballon et venir réduire la marque de près (3-1, 88e). Une infime ombre au tableau face à la confirmation olympienne du soir. Une bonne nouvelle avant le périlleux déplacement à Istanbul mercredi.

L’OM remonte la pente...
Avec un 4-2-3-1 reconduit, les Olympiens ont prouvé qu’ils pouvaient contourner une défense renforcée grâce à une palette qui s’élargit au fil des rencontres. De bon augure pour la suite de la saison qui pourrait ainsi s’éclaircir...

Gerets conserve le 4-2-3-1

Avant la rencontre, le doute subsistait quant au choix tactique de l’entraîneur belge. En effet, même si le 4-2-3-1 aligné à Porto et Lyon avait été intéressant, on pouvait se demander si ce schéma de jeu ne serait pas trop frileux au stade Vélodrome, qui plus est quand on reçoit Metz. Un 4-4-2 aurait en plus permis de relancer Djibril Cissé… Mais tout compte fait, Gerets a choisi la bonne solution. Tout du moins, son système avec Cheyrou et M’Bami à la récupération, Zenden, Nasri et Valbuena en soutien de Niang a très bien fonctionné et on ne peut que s’en féliciter. De là à dire que Cissé ne jouera plus à l’OM, il y a un pas que nous n’oserions franchir. En football, il faut souvent se rappeler que tout va parfois très vite…

Quand Zenden redevient décisif…

Alors que l’on ne l’attendait pas titulaire, Boudewijn Zenden a réussi une prestation correcte avec surtout un premier but qui a permis de libérer l’ensemble de l’équipe. Si certains doutaient (et doutent peut-être encore) des qualités du Néerlandais, on ne peut pas lui enlever son implication. Pour une « star », il n’a jamais eu une parole déplacée depuis son arrivée à l’OM en continuant de travailler sans se plaindre de son sort. Le voilà de nouveau récompensé après son but très important contre Lens et ce n’est pas pour nous déplaire.

Niang toujours présent !

Mais Zenden n’est pas le seul à avoir démontré ses qualités ce soir. En effet, Mamadou Niang a encore été sacrément décisif en inscrivant les deuxième et troisième buts de l’OM. A l’origine, il fut servi par deux fois par Samir Nasri qui avait sans doute compris qu’il ne marquerait pas ce samedi soir. Pourtant bien en jambes, l’international tricolore a démontré une fois de plus qu’il était bien plus performant dans la dernière passe plutôt que dans la finition. Ainsi, à force de manquer le cadre, Samir a choisi par la suite de distiller des caviars. Niang n’a pas raté le coche à deux reprises, portant la marque à 3-0. Quant à Zenden, servi aussi idéalement par Nasri, il n’a pas saisi l’opportunité de réaliser son premier doublé sous le maillot ciel et blanc.

L’OM enfin dominateur…

Au-delà du réalisme dont les Olympiens ont fait preuve, on retiendra aussi le bon rythme de cette rencontre. Face à une défense forcément repliée, les joueurs de Gerets ont beaucoup tenté : passer sur les côtés avec des décalages de Bonnart ou de Zubar, se servir de la percussion de Valbuena sur le côté droit ou encore trouver Nasri entre les lignes afin qu’il puisse être dépositaire du jeu Olympien. Et comme le début du match prouva que cela ne suffisait pas, Zenden sortait son arme secrète : le frappe de loin. Il est clair qu’avec une telle panoplie, on ne peut qu’espérer des jours encore meilleurs !

Cissé de nouveau sifflé

D’autant qu’à 3-0, Gerets a sorti une nouvelle configuration de jeu. En rentrant à la place d’un Modeste M’Bami très présent dans l’entrejeu, Ziani s’est en effet transformé en deuxième organisateur. Ayew ayant également remplacé Zenden, l’OM évoluait en 4-3-3… si on veut être pointu, on pourrait plutôt parler d’un 4-1-2-2-1 ! Cheyrou était ainsi seul à la récupération et le duo Ziani-Nasri ne cessait de permuter afin de déstabiliser encore davantage la défense messine. Avec un Valbuena très percutant sur le côté droit, le spectacle était au rendez-vous même s’il fut quelque peu gâché par l’entrée en jeu de Cissé sifflé par une partie du public. On ne cessera jamais de répéter qu’on peut ne pas aimer un joueur… mais à partir du moment où il porte le maillot blanc sur les épaules, il devrait plutôt être soutenu qu’enfoncé.

Ayew fait preuve de naïveté

Pour l’anecdote, on n’oubliera pas de noter que Metz a réduit la marque en toute fin de match. A l’origine du but messin, on notera que le jeune Ayew a fait preuve d’une inexpérience flagrante. Alors même que les arbitres ont demandé d’arrêter de mettre le ballon en touche volontairement pour permettre à des joueurs blessés de se faire soigner, Ayew aura voulu être trop fair play ! Il a ainsi cru qu’un messin était blessé dans son dos et, au lieu de continuer à jouer, il a shooté en touche au grand désarroi de certains supporters. Comme cela est souvent le cas, les Grenats ont rendu le ballon en le dégageant dans les pieds de Mandanda. D’une occasion de but pour l’OM, on se retrouvait dans une situation de défense ! Sur le renvoi du gardien olympien, Bonnart subit le pressing lorrain et perdit le ballon… l’attaquant messin partit ainsi seul au but et trompa Mandanda à bout portant. Voilà un but qui après l’analyse vidéo permettra au moins aux Marseillais de ne plus reproduire pareille erreur.

L’OM revient !

Ne faisons d’ailleurs pas la fine bouche : le score de 3-1 suffit largement à notre bonheur tant il est vrai que l’OM ne nous avait pas habitué à des prestations de cet acabit cette année au Vélodrome. Avec les trois points en poche, on peut maintenant se pencher tranquillement sur le classement. On s’aperçoit ainsi avec une certaine surprise que la troisième place n’est par exemple qu’à 8 points ! Quand on se rappelle qu’à 10 journées de la fin, Lens comptait 10 points d’avance l’an passé, on peut se dire qu’en 23 journées, l’OM peut encore combler ce léger retard… Une chose est aujourd’hui sûre : on peut recommencer à regarder vers le haut du tableau ! Avec l’Olympique de Marseille, il ne devrait jamais en être autrement…

et voila trois points contre le dernier qui font du bien

Mamadou, Mamadou Mamadou