les match qualificatif

EURO 2008 / ITALIE - FRANCE : 0-0

Bonne affaire pour les Bleus


A quatre jours de la réception de l’Ecosse, l’équipe de France a réussi une belle opération en ramenant un point très précieux de Milan. Les Bleus conservent ainsi la tête de leur groupe. A voir aussi, le film du match

Dans les coulisses du stade San Siro (De notre envoyé spécial à Milan)
- Forfait pour cette rencontre, Marco Materazzi avait pris place en tribune. Le champion du monde, devenu célébrissime depuis l’affaire du coup de boule de Zinédine Zidane, avait revêti pour l’occasion un T-shirt très provocateur sur lequel était inscrit « I love Paris ». Le mot « love » étant représenté par un cœur scintillant.

- Bonne ambiance dans San Siro, le quartier qui abrite le stade Giuseppe-Meazza. A la vue des véhicules français, les supporters italiens ont sauté de leurs moyens de transport, bannière italienne en main, pour discuter avec certains supporters français un poil surpris. Avant d'arriver dans le monumental stade, on aura noté dans les bouchons qu'Intéristes et Milanistes avaient fraternisé exceptionnellement pour l'occasion.

- A 20h00, la sono du stade a retenti du tube « Seven Nations Army », hymne des supporters italiens bouillants.

- Zidane était là. Non pas le joueur, présent à Marseille pour Nouvelle-Zélande-Italie, mais des poupées gonflables à son effigie brandies par des supporters. Une autre, beaucoup plus vulgaire à l'attention de la sœur de l'ancien numéro 10, a également été aperçue. Un sponsor, quant à lui, proposait une animation devant le stade. Il fallait frapper un faux Zidane d'un coup de boule... Pour s'amuser.

- Les Bleus sont sortis s'échauffer sous les sifflets stridents de la foule. D'abord les gardiens puis les joueurs.

- En face de la tribune d'honneur, les supporters italiens ont organisé un superbe tifo avec quatre étoiles jaunes sur fond bleu, symbolisant les quatre titres de champion du monde. En dessous, dans la tribune basse, c'était un drapeau italien géant avec un cœur au milieu.

- Environ 5 000 et supporters français étaient présents dans les travées. Parmi les supporters de luxe, on pouvait compter l'Avignonnais Jean Alesi. Le week-end était propice à un aller-retour à Milan avec le Grand Prix de Formule 1 et ce match de football.

- Depuis la blessure de Sagnol, Raymond Domenech y pensait. Mais de là à le faire débuter en Italie, c'était un sacré pari. Incrédule, les médias italiens se sont interrogés en voyant le nom de Clerc sur le banc et celui de Diarra titulaire. Ils pensaient qu'il s'agissait d'Alou mais en fait, c'était bien Lassana, déjà titularisé par José Mourinho à Chelsea à ce poste. Le Gunner était donc la surprise de la compo.

- Dans le magazine officiel du match, le patron de la Fédération italienne, Giancarlo Abete, a indiqué dans un éditorial que ce match était « une soirée de football et que le reste ne compte pas. » Giancarlo Abete a continué : « Ce sont deux grand pays, deux grands peuples, deux grandes nations de football qui se retrouvent. Nous avons beaucoup apprécié le style et la sérénité de nos amis de la Fédération française au travers des paroles du président Escalettes, auquel je renouvelle l'expression de mes sentiments d'amitié et d'estime. » La Fédération italienne avait également demandé, comme les joueurs italiens, que l'hymne français ne soit pas sifflé. Appel non entendu malheureusement.

- Depuis le Mondial 2006 et un France-Espagne à Hanovre, l'hymne national français n'avait pas été sifflé comme ça. Dans les travées sonores de San Siro, le bruit était assourdissant. Contre l'Espagne, la France avait finalement vaincu et les joueurs avaient indiqué après le mach avoir eu un surplus de motivation après ce traitement.

- Ce matin dans la presse italienne, un comique connu de l'autre côté des Pyrénées avait expliqué quelle devait être la tactique des Italiens pour ce match : Donadoni devait selon cet humoriste distribuer dans le vestiaire onze bristols à chacun des titulaires avec le nom des sœurs des joueurs français.

Avant de siffler l'hymne français et d'entonner le leur, les Italiens se sont chauffés la voix lors d'un hommage magnifique au « Maestro » Pavarotti, enterré ce samedi à Modène.

- Suspendu pour ce match, Raymond Domenech a, comme prévu, assister à la rencontre depuis la tribune présidentielle.

Les faits du match
14eme minute
Corner dans le coin gauche pour l’Italie frappé par Pirlo au second poteau. Cannavaro, en duel avec Abidal, parvient à prendre le dessus sur le Français mais sa frappe en total déséquilibre est dévié au pied de son poteau gauche par Landreau.

33eme minute
Zambrotta s’engouffre dans un espace sur le côté gauche. Il repique vers l’axe et s’appuie sur Camoranesi qui parvient à servir Del Piero dans la surface après un bon contrôle orienté. Landreau se couche bien.

34eme minute
Magnifique passe à ras de terre de Pirlo dans le dos de Thuram. En se retournant, Inzaghi tente sa chance d’une frappe en rupture. Landreau est lobé mais le ballon ne fait que toucher le haut de la barre avant de sortir en six mètres. La France a eu chaud.

42eme minute
Suite à un corner côté droit de Malouda renvoyé par la défense italienne, Diarra glisse le ballon devant lui à Ribéry qui efface deux adversaires et se met en position idéale. Mais son tir de l’extérieur du gauche est dévissé et termine très loin du cadre.

43eme minute
Bonne remise dos au but d’Anelka pour Malouda qui frappe instantanément en demi-volée. Buffon capte ce ballon qui filait sous la barre.

49eme minute
Corner de Pirlo frappé de nouveau au second poteau. Barzagli, arrivé de très loin, reprend le ballon de la tête mais c’est sans problème pour Landreau.

50eme minute
Frappe lointaine de Camoranesi boxée en corner par Landreau.

53eme minute
Bien lancé en profondeur dans la surface, Anelka se présente face à Buffon mais le gardien italien gagne le face à face avec l’attaquant de Bolton.

81eme minute
Longue ouverture de Thuram en direction d’Anelka dans la surface. Buffon est trop court et est devancé par Anelka de la tête qui voit sa tentative légèrement appuyée repoussée tranquillement par Cannavaro.

Jeu, joueurs et arbitre
Le jeu
Cette semaine à Clairefontaine, Raymond Domenech, supendu samedi, avait expliqué que « l’idéal était de prendre six points contre l’Italie et l’Ecosse mais que en prendre quatre serait excellent. » A quelques jours de recevoir l’Ecosse, l’opération réalisée par les Bleus à Milan est donc presque parfaite. Même si au niveau du jeu, l’équipe de France a peut-être laissé ses supporters sur leur faim... Après un très long round d’observation durant lequel les Italiens, parfaitement organisés derrière, laissaient surtout venir les Bleus en tentant de les contrer et ne se montraient dangereux que sur coups de pied arrêtés, la Nazionale passait la vitesse supérieure. Gattuso et De Rossi, dominés jusque là dans les duels, se mettaient alors à récupérer davantage de ballons et la conséquence ne se faisait pas longtemps attendre puisque l’Italie se créait deux occasions très nettes en l’espace de deux minutes. Alerte de courte durée, les Français reprenant le contrôle et se montrant dangereux à leur tour juste avant la pause. Au retour des vestiaires, le match s’emballait enfin et il fallait un grand Buffon pour priver Anelka de l’ouverture du score. Au fil des minutes, comme en première période, l’Italie reprenait le dessus dans l’entrejeu mais, une nouvelle fois, ne parvenait pas à tenir le rythme. La fin de match se résumait à une opposition de style sans aucune vraie occasion franche à mettre à l’actif de l’une ou l’autre des deux formations, toutes deux épuisées par les efforts consentis durant la première heure de jeu.

Les Italiens
Préféré à PERROTTA qui l’a remplacé pour la dernière demi-heure, CAMORANESI s’est montré très dangereux dès lors qu’il décrochait, offrant ainsi de nombreuses solutions aux abords de la surface. A son actif, une grosse frappe et une passe superbe pour DEL PIERO, pas dans un grand soir et largement dominé par Diarra. Plus volontaire que son partenaire de l’attaque, INZAGHI s’est beaucoup battu dans la surface mais n’a pas été souvent servi. Ce qui n’a pas empêché le Milanais de trouver la barre de Landreau sur une magnifique offrande de PIRLO. Comme il en a l’habitude, le distributeur officiel de la Squadra Azzura a touché la plupart des ballons. Et si l’on excepte quelques imprécisions en seconde période, sa copie a été très propre, d’autant que ses coups de pied arrêtés ont systématiquement créé le danger. Très propre également la prestation en charnière centrale de BARZAGLI, qui remplaçait Materazzi et a fait preuve de beaucoup de rigueur dans ses interventions et ses relances. A ses côtés dans l’axe, CANNAVARO, auteur notamment de jaillissements parfaits dans les pieds adverses, avait retrouvé samedi le niveau et la classe qui lui ont valu de recevoir le dernier Ballon d’Or. Sur ce match face à la France, on s’est rappelé pourquoi. Sur les côtés, ODDO comme ZAMBROTTA ont réussi une très bonne première période avant de se montrer plus discrets après le repos. Durant les 45 premières minutes, ils ont profité de chaque espace pour déborder et apporter le surnombre. En dehors de dix très bonnes minutes en première mi-temps, GATTUSO et DE ROSSI ont eux beaucoup souffert dans les duels face aux milieux de terrain français et notamment un Vieira étincelant dans la conquête du ballon. Dans la cage, BUFFON n’a eu à s’employer qu’à quelques reprises, dont un tête à tête magnifiquement gagné devant Anelka. En fin de match, il est en revanche passé au travers face à ce même Anelka sur un centre de Thuram.

Les Français
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L’arbitre du match : M.Michel (SLQ)
Vigilant dès les premières minutes sur un coup de coude de Makelele sur Del Piero, l’arbitre slovaque a parfaitement tenu son rang par la suite, ne s’affolant jamais et expliquant posément aux acteurs ses décisions.

mon rêve serait que les ritals ne soient pas qualifiés pour l'euro !!!!!!!!!!!

ben ton reve va peut etre se realiser ils sont 3eme pour l'instant

si seulement !!!!!!

sifflé la marseillaise ... race de merde .... mérite des bonnes baignes en pleine gueule

c'est clair que c'est degueulasse

L’équipe de France a remporté un très large succès face à une très faible équipe des Féroé. Finalement, le plus difficile était de se poser sur cette île. Les Bleus doivent maintenant battre la Lituanie. A voir aussi, le film du match

Dans les coulisses du Torsvollun Stadium
- L’avion de l’équipe de France a finalement pu se poser trois heures avant le match après une longue galère entre la France, l’Ecosse et la Norvège. L’avion a même eu du mal à se poser en sortant du brouillard avec un atterrissage très limite de la part de l’équipage.

- Monsieur Dereli et ses assistants turcs n’ayant pu arriver à temps pour le match Iles Féroé – France, c’est un trio de Saint-Marin qui a dirigé la rencontre. Monsieur Gabriele Rossi était assisté de messieurs Massimo Zanotti et Massimo Mattei. Ce trio devait à la base diriger le match Iles Féroé – Azerbaïdjan Espoirs qui devait avoir lieu ce midi à Toftir et qui a été reporté à dimanche.

- En l’absence de Patrick Vieira, c’est bien sûr Lilian Thuram qui portait le brassard de capitaine pour sa 133eme sélection.

- Raymond Domenech pensait samedi matin que le match aurait bien lieu face au Féroé et que ce match ressemblait à une rencontre de CFA : « Le timing sera très serré : on peut décoller à 11h00 de Bergen. Nous avons une heure d'avion jusqu'aux Iles Féroé (une heure en moins par rapport à la France). Nous arriverons à l'hôtel pour déjeuner. Après le repas, je ferai une causerie aux joueurs, on se prépare, puis on file au stade. Comme disait Thierry Henry avant d'aller se coucher : « C'est comme en CFA (Championnat de France Amateur), on a l'impression de jouer en réserve. On prend le bus le matin, on arrive sur le terrain et on joue.» Et comme en CFA, il ne perdait pas beaucoup de matchs, je suis confiant.... »

- Retenus dans le groupe, Ulrich Ramé, Julien Escudé, Abou Diaby, Mathieu Flamini et Florent Malouda n’étaient pas sur la feuille de match.

Les faits du match
7eme minute (0-1)
Festival de Franck Ribéry sur la gauche dans une défense apathique. Le Munichois centre en retrait sur Anelka hors-jeu, qui pousse le ballon au fond. L’arbitre valide ce but.

8eme minute (0-2)
Remontrée de balle de Ribéry qui sert dans la surface Henry, qui contrôle et enroule du droit pour marquer le deuxième but. C’est son 41eme but en sélection. Il égale le record de Michel Platini.

26eme minute
Bonne accélération d’Anelka sur la gauche. Il centre bien pour Ribéry à l’entrée de la surface. Le Munichois frappe mais le portier se couche bien sur sa gauche.

27eme minute
Nouvelle parade de Mikkelsen sur un essai de la droite signé Nicolas Anelka.

49eme minute (0-3)
Coup franc de la gauche déposé par Franck Ribéry sur la tête de Karim Benzema au premier poteau qui triple la mise.

59eme minute
Sur une accélération des locaux coté droit, Sigmund Samuelsen place une bonne frappe croisée qui passe de peu à côté du poteau droit de Landreau.

62eme minute
Double occasion pour Ribéry puis Henry devant Mikkelsen, mais le gardien s’interpose.

65eme minute (0-4)
Coup franc à 22 mètres : Thiery Henry laisse Jérôme Rothen frapper. Le Parisien cadre bien : son ballon enroulé va dans la lucarne.

67eme minute
Ben Arfa se met en bonne position et place une frappe au-dessus à l’entrée de la surface adverse.

79eme minute
Corner des locaux repris à six mètres par Jacobsen, tout seul dans les 5,50m, mais il rate incroyablement le cadre. Les Bleus ne sont pas assez attentifs.

80eme minute (0-5)
Accélération d’Evra qui remet au centre. Henry en deux temps et au sol, profite des largesses de la défense pour pousser le ballon à Benzema qui marque, seul dans les six mètres.

80eme minute (0-6)
Henry accélère et sert Benzema qui est fauché. Mais Ben Arfa a suivi et marque le sixième d’une belle frappe du gauche.

Jeu, joueurs et arbitre
Le jeu
On attendait des Bleus un succès aux Iles Féroé. Il est arrivé plus facilement que l’avion sur cette ile inhospitalière pour les compagnies aériennes. On attendait des buts : 6-0 ! Mieux qu’à l’aller avec des buts d’Anelka, d’Henry et de Benzema, les trois avant-centres préférés à David Trezeguet. Pour le reste, il ne fallait pas attendre plus de la part des Français face à une équipe qui a défendu si statiquement dans les dix premières minutes qu’on aurait dit une attaque-défense entre les hommes de Domenech et onze Playmobils désarticulés. Dommage pour la bande de Mikkelsen, car par moments, les locaux, une fois leur capacité à bouger retrouvée, ont réussi à semer le danger devant le but de Landreau, sans toutefois cadrer. On ne retiendra pas grand-chose de plus : mais le succès des Bleus a une saveur particulière suite aux difficultés rencontrées pour arriver dans ce pays. Les Bleus n’ont atterri que trois heures avant le match, après avoir accumulé les soucis d’avions et d’hôtel entre la France, la Norvège, l’Ecosse et les Féroé. Dans le vent et le brouillard, il y avait de quoi perdre la tête : les Bleus ont su rester concentrés et sérieux, et ça, c’est une bonne nouvelle,

Les Féroiens
Que dire, à part que les locaux ont été courageux. Dommage qu’ils soient restés si statiques en début de match. Ils ont commencé à jouer alors que les Bleus menaient déjà 2-0… Avant, ils n’étaient que de simples spectateurs.

Les Français
Retrouvez l'analyse de la performance des joueurs, cliquez ici

L’arbitre du match : M.Rossi
Pour son premier gros match, lui qui devait arbitrer les Espoirs féringiens, a commencé par valider un but hors-jeu. Pour le reste, il n’a pas eu trop de problèmes dans un match tranquille.

EURO 2008 / FRANCE - LITUANIE : 2-0

Henry entraîne les Bleus

En inscrivant un doublé en fin de match alors que la Lituanie tenait le match nul, Thierry Henry n'a pas fait que battre le record de Platini. Il relance parfaitement les Bleus dans la course à l'Euro. A voir aussi le film du match, cliquez ici

Dans les coulisses du stade de la Beaujoire
- Depuis mardi soir, il n’était plus possible de trouver de place en vente. La vente de billets s’étant accélérée à vitesse grand v la veille du match, cette rencontre se disputait à guichets fermés. Ce qui est souvent le cas lorsque les Bleus se produisent en province.

- Avant ce France-Lituanie de mercredi, les Bleus avaient déjà disputé trois matchs à la Beaujoire depuis 1984, date de la construction du stade. Trois rencontres qui s’étaient toutes soldées par une victoire et aucun but encaissé à chaque fois. Pour un total de 10 buts marqués : France-Belgique (Euro 1984, 5-0), France-Slovaquie (éliminatoires Euro 1996, 4-0) et France-Danemark (amical, 1-0).

- Pour s’aérer l’esprit à quelques heures du match, Raymond Domenech et ses hommes ont profité des magnifiques installations du Domaine de la Bretèsche, où ils ont élu résidence depuis lundi midi, pour effectuer une dernière promenade d’oxygénation.

- Pour trois joueurs de l’équipe de France, la Beaujoire n’avait plus vraiment de secrets. Claude Makelele, Jérémy Toulalan, et Mickaël Landreau, tous anciens Nantais, retrouvaient ainsi mercredi le stade qui les a vu naître au plus haut niveau.

- Incertains pour cet affrontement face à la Lituanie au début du rassemblement des Bleus, William Gallas et Florent Malouda avaient été tous deux laissés au repos face aux Iles Féroé. Mercredi, Raymond Domenech alignant de nouveau une formation de départ proche de son équipe-type, Gallas et Malouda avaient été titularisés.

- Auteur de son premier doublé chez les Bleus face aux Iles Féroé en seulement une mi-temps, Karim Benzema fêtait mercredi sa première titularisation en équipe de France en l’absence de Nicolas Anelka. Pour remplacer le buteur de Bolton, Domenech, également privé de Julien Escudé, avait rappelé Frédéric Piquionne.

- En inscrivant face aux Iles Féroé son 41eme but en Bleu, Thierry Henry avait rejoint Michel Platini en tête du classement des buteurs de l’histoire de l’équipe de France. En cas de nouveau but face aux Lituaniens, le joueur du FC Barcelone était assuré de prendre seul la tête de ce classement et donc de devenir le détenteur du nouveau record de buts marqués avec les Bleus.

- Lundi lors de la première séance d’entraînement des Bleus, en public devant près de 1 500 personnes sur la pelouse de la Chapelle-du-Marais, Mickaël Landreau a eu la surprise de recevoir la visite de deux de ses anciens coéquipiers au FC Nantes et toujours amis proches : Frédéric Da Rocha et Olivier Quint. Les trois hommes se sont entretenus quelques minutes à l’issue de la séance.

- Claude Makelele, William Gallas et Lassana Diarra étaient sous la menace d’une suspension en cas d’avertissement reçu face à la Lituanie. Un carton jaune et ils étaient certains de manquer le déplacement peut-être décisif du 21 novembre prochain en Ukraine.

- L’équipe de France affrontait la Lituanie pour la seulement deuxième fois de son histoire mercredi. La première fois, c’était au match aller, le 24 mars à Kaunas, et les Français avaient fini par faire la différence grâce à une frappe d’Anelka en fin de match (74eme).

Les faits du match
1ere minute
Après un bon contrôle orienté, Ribéry tente tout de suite sa chance d’une frappe terrible à près de trente mètres. Karcemarskas dévie le ballon sur sa barre transversale d’une belle claquette.

15eme minute
Suite à une montée côté droit de Diarra qui apporte le surnombre, Benzema est décalé et frappe. Son tir de l’extérieur du droit est dévié et termine en corner. Sur ce corner, Malouda hérite du ballon à l’angle opposé de la surface, il contrôle et déclenche une terrible demi-volée. Karcemarskas est de nouveau sauvé par la barre mais ne touche pas le ballon cette fois.

17eme minute
Festival côté droit de Ksanavicius. Le milieu de terrain lituanien se faufile entre Toulalan et Abidal et enroule sa frappe en direction de la lucarne opposée. Landreau est battu mais le ballon est repoussé par son poteau droit. Danilevicius a suivi mais envoie sa reprise hors cadre.

21eme minute
Coup-franc de Ribéry dans la surface, la défense lituanienne passe au travers et permet à Gallas de reprendre à bout portant de la tête. Le gardien réussit un arrêt étonnant pour priver les Bleus du premier but.

38eme minute
Superbe ballon de Ribéry dans le dos de la défense pour Benzema qui résiste à la charge de son défenseur et arme un tir croisé qui passe de peu à côté du but lituanien.

59eme minute
Dos au but à l’entrée de la surface, Ribéry tente une frappe à ras de terre en pivot. Ca passe une nouvelle fois à côté du but de Karcemarskas.

64eme minute
Bon décalage de Benzema pour Henry, légèrement excentré à gauche dans la surface mais dont la frappe ne trouve que le gardien.

75eme minute
Lancé dans la surface, Ribéry efface le gardien et centre devant la cage pour Ben Arfa qui manque sa reprise alors que le but était vide.

80eme minute (1-0)
Après une déviation de Benzema pour Ben Arfa dans la surface, ce dernier remise en retrait vers Henry dont la frappe est accompagnée au fond des filets par Ribéry.

81eme minute (2-0)
Toulalan lance parfaitement Henry en profondeur. Moins d’une minute après son premier but, Henry vient tranquillement ajuster le gardien du plat du pied.

83eme minute
C’est cette fois au tour de Benzema de se présenter seul devant le gardien. Mais le Lyonnais tergiverse et voit sa timide balle piquée repoussée sur le gardien sur Malouda, qui se heurte lui aussi à Karcemarskas.

Jeu, joueurs et arbitre
Le jeu
Mise à mal d’entrée par le pressing français, la défense lituanienne manque de peu de rompre sur une frappe lointaine de Ribéry, mais le gardien veille et prive les Bleus de l’ouverture du score. Evoluant très haut, les hommes de Domenech continuent de mettre une intense pression et leur domination est telle que l’on assiste rapidement à l’attaque-défense attendu. Malheureusement, une nouvelle frappe française (Malouda) trouve la barre et le pire manque de se produire quelques instants plus tard sur un festival de Ksanavicius. Finalement, même harcelés au possible, les Lituaniens tiennent. Raymond Domenech, lui, ne tient plus et apporte un plus offensif en faisant entrer Ben Arfa à la place de Diarra. C’est sur une passe du premier nommé que Henry en toute fin de match finit par battre le gardien lituanien. « On fire », Henry remet ça trente secondes plus tard et inscrit là son 43eme but en équipe de France. Les Nantais entament la Marseillaise, la France a gagné.

Les Français
Le jeu et joueurs français, cliquez ici

Les Lituaniens
Souvent proche de la rupture, le bloc Jaune et Vert a résisté jusqu’à la 80eme minute. A l’image de son grand gardien, KARCEMARSKAS, imbattable et en plus chanceux avant de s’incliner à deux reprises devant Henry. Très vif le long de la ligne de touche côté droit, KALONAS s’est livré à un âpre duel avec Abidal. En début de match, le Lituanien a connu beaucoup de problèmes avant de rectifier le tir grâce à une énorme abnégation. Beaucoup d’envie également dans l’entrejeu chez l’imposant KUCYS et le capitaine DANILEVICIUS, contraint lui aussi de beaucoup défendre. Malgré sa grande taille, JANKAUSKAS n’a posé aucun problème à Landreau. Auteur d’un superbe numéro de soliste sur la seule action lituanienne du match, KSANAVICIUS est passé à quelques millimètres de l’exploit de sa carrière.

L’arbitre du match : M.Kassai
L’arbitre hongrois désigné pour ce match ne sait visiblement pas ce que signifie l’arbitrage « à la maison » signifie. A plusieurs reprises, le Hongrois, qui n’a fait aucun cadeau aux Français, aurait pu désigner le point de penalty en faveur des Bleus mais ne l’a pas fait. Ce qui a parfois rendu fou de rage Raymond Domenech, calmé par le quatrième arbitre.

Foot - Amical - France - Uruguay le 19 novembre

Le président de la Fédération uruguayenne, Jose Luis Corbo, a annoncé vendredi la tenue d'un match amical entre l'Uruguay et la France le 19 novembre 2008 au Stade de France. Les deux équipes s'étaient affrontées pour la dernière fois le 6 juin 2002 (0-0) lors la phase de poule de la Coupe du monde organisée conjointement par le Japon et la Corée du Sud.