les resultats

Mon favori c'est Paris pour la victoire en coupe de la ligue

Si on reçoit Auxerre, j'pense ça peut l'faire pour aller en finale. Aprés, se déplacer là-bas, c'est toujours chiant et on y réussit rarement...

Aprés, en finale, a priori je préférerais jouer Le Mans. C'est une équipe de jeune, ça sera leur première finale à tous, ils peuvent se chier dessus.

Je pense que la finale sa serat Paris Lens

Et que vous gagneriez aux penos :P

La semaine de tous les dangers














Après avoir raté l’occasion de basculer dans la première
partie de tableau, le PSG doit se préparer à une semaine de la peur.
Pendant laquelle il affrontera Metz et Lille, deux candidats à la
relégation.



L’occasion était pourtant belle. Meilleure
équipe du championnat à l’extérieur avant cette 21eme journée, le PSG
avait l’occasion de basculer pour la première fois de la saison dans la
première partie du classement. Encore fallait-il s’imposer à Lorient
sur une pelouse où les Parisiens l’avaient largement emporté en
septembre dernier en Coupe de la Ligue (3-0). Seulement voilà, ce PSG
2007-08 n’est plus à un paradoxe près. Et après avoir vaincu le signe
indien au Parc des Princes le week-end dernier (ndlr : premier succès
en championnat face à Lens après dix sorties infructueuses), les
joueurs de Paul Le Guen ont subitement perdu leur recette magique en
déplacement.
« Nous avons eu du mal à nous mettre en route, a froidement analysé Paul Le Guen (sur www.psg.fr)
pour essayer d’expliquer la première demi-heure amorphe de ses joueurs.
Nous n'avons pas été assez conquérants en première période. Nous avons
trop subi et nous avons donné à Lorient l’occasion de bien s’installer
dans le match. Nous avons ensuite réalisé des efforts pour revenir mais
cela na pas payé. Nous avons pourtant eu des occasions mais mes joueurs
ont manqué de réalisme devant le but adverse. C’est frustrant car il y
avait la place pour faire quelque chose. » Les chiffres confirment
d’ailleurs cette frustration. Après trente minutes d’absence, les
Parisiens ont effectivement pris le match en main, monopolisant le
ballon et frappant le plus souvent au but. Mais sans efficacité.
Du coup, et alors que le PSG espérait s’installer dans un relatif
confort après une fin d’année 2007 et un début 2008 réussis, voilà le
club parisien de nouveau menacé par une éventuelle série de
contre-performances. Et pas forcément au meilleur moment puisque la
semaine à venir s’annonce capitale avec la réception de Metz puis un
déplacement à Lille. Soit deux équipes de bas de classement que le PSG
n’a pas vraiment intérêt à laisser prendre des points. « Je pense que
nous n’avons pas vu le PSG du début de saison à l’extérieur », résumait
Sylvain Armand à l’issue de la rencontre perdue à Lorient. Reste à
espérer pour le club du président Cayzac que le PSG du début de saison
au Parc des Princes ne sera pas non plus de sortie mercredi soir face à
Metz…

content d'avoir revu bourillon.........

special dedicace a mathias

ben alors ils sont ou les parigot bizarrement ils passent pas

Les regrets du PSG

Luyindula et le PSG n'ont pas réussi à prendre le dessus sur les Manceaux. (Le Maine Libre)
Parisiens et Manceaux n'ont pu se départager, samedi, au Parc des Princes (0-0). Après un début de match timide, les Parisiens ont, progressivement, pris le dessus sur les Manceaux. Rothen aurait pu ouvrir le score dès la 15e sur un coup du sort, suite à un centre-tir qui est venu mourir sur le poteau gauche de Pelé. Les coéquipiers de Sylvain Armand ont dominé cette rencontre sans se procurer véritablement d'occasions franches. Ils n'ont pu confirmer leur série de deux victoires à domicile et restent dans le ventre mou du championnat. Le film du match

Le match démarrait timidement. Parisiens et Manceaux se cherchent en ce début de match. Dès lors une bataille en milieu de terrain s'installe. Les Parisiens ont du mal à se créer des occasions. Il n'ya pas de véritable action offensive.

Peu d'occasions

Il faut attendre la 15e minute de jeu et un coup du sort pour voir la première action franche de la rencontre. Rothen aurait pu ouvrir le score suite à un centre-tir, venu mourir sur le poteau de Pelé. Un déclic pour les Parisiens qui, désormais, campent dans la moitié de terrain mancelle. Les coéquipiers de Sylvain Armand maîtrisent
les débats sans véritablement se créer d'occasions dans cette première mi-temps. Ils ne parviennent pas à emballer le match et restent très timides aux abords de la surface. Les Manceaux jouent sans complexe, et tentent de procéder en contre, mais sans grande réussite. Les deux équipes rentrent au vestiaire sur le score de 0-0 à la mi-temps.

La réussite n'y était pas !

De retour sur le terrain, les Parisiens reviennent avec de meilleures intentions et mettent la pression d'entrée de jeu sur la défense mancelle. Si bien que dès la 51e minute de jeu, Yepes est tout prêt d'ouvrir le score, à la réception d'un coup-franc. Heureusement pour les Manceaux, Pelé est vigilant et sort le ballon d'une belle manchette. Derrière Souza ne parvient pas à redresser le ballon qui part largement au dessus du but. La nouvelle recrue brésilienne, qui n'aura pas hérité de beaucoup de ballons dans cette rencontre. On a, cependant, pu déceler ses qualités techniques et sa vision du jeu intéressante. La fin de match est assez brouillonne. Diané aura, pourtant, l'occasion par deux fois de catapulter le ballon au fond des filets, mais ses deux têtes passèrent de peu à côté de la cage de Pelé. Manque de réussite ou manque de confiance dans les rangs parisiens ? Ce qui est sûr, c'est qu'ils n'ont pas convaincu dans ce match. Le Parc a de quoi être déçu de la prestation de ses joueurs qui n'ont pas montré une grosse envie, ce samedi.

Fin de match animée

Visiblement, les Parisiens étaient nerveux en fin de match. Ils avaient l'air d'avoir quelque chose à reprocher à l'arbitrage. Le capitaine, Sylvain Armand, n'a pas manqué d'aller dire ce qu'il pensait à l'arbitre après la rencontre, ce qui lui a valu de prendre un carton jaune après le coup de sifflet final. Les Parisiens devaient probablement être amers de leur match nul concédé à domicile et ont traduit leur mécontentement en s'en prenant à M. Moulin, pourtant, à priori, irréprochable.

Bon ben je le dis la aussi... me suis bien fait chier

PSG : Le Guen partagé

Partagé à l'issue du match nul (0-0) concédé au Parc face au Mans, Paul Le Guen estime sur le site officiel du club que le PSG a réalisé un match « moyen ». « Je pense qu'à la fin de l'année dernière nous aurions sans doute perdu », ajoute l'entraîneur parisien.

Paul Le Guen (entraîneur du PSG)
Ce match nul ne veut pas dire que nous avons fait un pas en arrière. Nous avons réalisé un match moyen, mais nous nous sommes procurés plus d'opportunités que notre adversaire. Malheureusement, nous ne sommes pas parvenus à faire la différence. Je pense qu'à la fin de l'année dernière nous aurions sans doute perdu ce match, mais aujourd'hui non. Nous avons également concédé un minimum d'occasions et c'est positif. Le schéma tactique du Mans nous a perturbé, mais nous aurions pu gagner ce match malgré tout.

Hello tout l'monde

J'suis vraiment déçu du match contre Le Mans, pas par la manière mais par le résultat : on méritait les 3 points !! Y'a eu pas mal de choses de positives dans ce match, la défense plutôt solide même si c'était pas Manchester United en face on est d'accord, encore un gros match de Clément mais avec à côté un Chantôme un peu moins bien que sur les derniers matchs, Souza m'a fait une trés bonne impression pour une première faut qu'il confirme, par contre le seul problème sur ce match pour moi c'est Luyindula... il a eu au moins à 3 reprises l'occasion de marquer ou de faire une passe décisive, et à chaque fois c'était contrôle du tibia, ou passe ratée, ou tir à la n'importe quoi... j'veux pas trop lui taper dessus parce que depuis un an il a marqué des buts vraiment importants, mais plus ça va plus il devient une plaie à voir jouer...

Donc, pour en venir à ce qui nous intéresse, j'pense qu'il y a moyen de faire quelque chose de bien au Vélodrome à condition que :
- La défense nous refasse pas un remake de Benny Hill comme ils ont pu le faire y'a quelques mois
- Chantôme se repose bien cette semaine
- Une attaque Diané/Pauleta, ou Diané/N'Gog à la limite, me paraît plus que judicieuse. Sinon Luyindula se fera bouffer par Cana avant même de pouvoir se faire péter les genoux par Givet/Rodriguez

Mais j'y crois, ça fait plusieurs matchs que vous gagnez sans du tout convaincre, vous allez vous taper un match bien pourri en UEFA venant aprés un mois bien chargé donc physiquement on risque d'être bien mieux, nan ça peut carrément l'faire, il manque plus qu'à marquer un but !!

Thiasma a écrit:

Hello tout l'monde

J'suis vraiment déçu du match contre Le Mans, pas par la manière mais par le résultat : on méritait les 3 points !! Y'a eu pas mal de choses de positives dans ce match, la défense plutôt solide même si c'était pas Manchester United en face on est d'accord, encore un gros match de Clément mais avec à côté un Chantôme un peu moins bien que sur les derniers matchs, Souza m'a fait une trés bonne impression pour une première faut qu'il confirme, par contre le seul problème sur ce match pour moi c'est Luyindula... il a eu au moins à 3 reprises l'occasion de marquer ou de faire une passe décisive, et à chaque fois c'était contrôle du tibia, ou passe ratée, ou tir à la n'importe quoi... j'veux pas trop lui taper dessus parce que depuis un an il a marqué des buts vraiment importants, mais plus ça va plus il devient une plaie à voir jouer...

Donc, pour en venir à ce qui nous intéresse, j'pense qu'il y a moyen de faire quelque chose de bien au Vélodrome à condition que :
- La défense nous refasse pas un remake de Benny Hill comme ils ont pu le faire y'a quelques mois
- Chantôme se repose bien cette semaine
- Une attaque Diané/Pauleta, ou Diané/N'Gog à la limite, me paraît plus que judicieuse. Sinon Luyindula se fera bouffer par Cana avant même de pouvoir se faire péter les genoux par Givet/Rodriguez

Mais j'y crois, ça fait plusieurs matchs que vous gagnez sans du tout convaincre, vous allez vous taper un match bien pourri en UEFA venant aprés un mois bien chargé donc physiquement on risque d'être bien mieux, nan ça peut carrément l'faire, il manque plus qu'à marquer un but !!

mais vé le jaloux on gagne parcequ'n est bon vous perdez parceque vous etes mauvais
et tu croit que lulula va pas jouer toi il va vouloir prendre une revanche parcequ'il cirait les banc du velodrome bien sur qu'il va jouer et bien sur que cana lui cassera les jambes
on est des deglingos nous
au fait contente de te revoir mathias

Eh beh finalement, au foot, c'est les meufs les plus agressives...

Mériterait une p'tite série de 8 branlées d'affilée ça :P

Content de t'revoir aussi (et Djedj il est où ?) . Ca faisait longtemps mais parce qu'en ce moment c'est tous les soirs (aaah, le bonheur d'avoir de la bonne b**h du jardin ... !!), du coup j'arrive à la bourre le lendemain au taf et j'ai pas trop le temps de squatter le net

Thiasma a écrit:

Eh beh finalement, au foot, c'est les meufs les plus agressives...

Mériterait une p'tite série de 8 branlées d'affilée ça :P

Content de t'revoir aussi (et Djedj il est où ?) . Ca faisait longtemps mais parce qu'en ce moment c'est tous les soirs (aaah, le bonheur d'avoir de la bonne b**h du jardin ... !!), du coup j'arrive à la bourre le lendemain au taf et j'ai pas trop le temps de squatter le net

la il est en reunion et vers 17H il doit faire un point avec son boss mais il sera content de te revoir je pense qu'il viendra entre deux

et les branlée tu va voir qui va te la foutre non mais

PSG - Camara : “Nous devons rester vigilants”

Jonathan Murciano, le lundi 11 février 2008 à 04:00
Irréprochable en ce début d’année à domicile après des victoires sur Lens (3-0) et Metz (3-0) en Championnat, le PSG de Zoumana Camara n’a pas réalisé la passe de trois face au Mans (0-0) mais le défenseur parisien loue le nouvel état d’esprit de son équipe.

FRANCESOIR. Quel est votre sentiment sur ce premier coup d’arrêt au Parc des Princes en cette année 2008 ?
ZOUMANA CAMARA. Nous avons perdu deux points mais nous avons tout essayé car nous avons eu des opportunités. Nous sommes tombés sur une équipe qui était venue chercher le match nul tout en exploitant la moindre attaque. On peut dire qu’ils ont réussi leur pari en ramenant un point.


Avec ce match nul, craignez-vous de retrouver la fébrilité qui accompagnait votre équipe à domicile lors de la première partie de la saison ?
Non, je ne pense pas car on sent une équipe assez solide qui essaye de trouver la faille. Nous ne sommes pas une équipe fébrile qui doute. Nous avons voulu arracher la victoire et nous n’avons pas eu ce petit brin de réussite. Il y a six mois, cette rencontre, nous l’aurions peut-être perdue sur une erreur ou un contre. Dommage que nous n’ayons pas réussi à prendre les trois points mais nous ne gagnerons pas tous les matches 3-0 en 2008. Nous devons rester vigilants car nous ne sommes toujours pas très loin de la zone dangereuse. Il faut continuer à bosser et être serein.


A présent, cap sur Marseille où le PSG se déplace le week-end prochain pour le choc de la 25e journée de Ligue 1…
Nous allons bien nous reposer car il y a un match très important face à l’OM à préparer cette semaine. Ce sera un gros match et on s’y rendra pour prendre des points.

J'me permets de mettre des articles moi aussi.... En tout cas celui la, j'suis entièrement d'accord, j'aurais dit les mêmes choses

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Si l’équipe parisienne n’a pas développé un jeu flamboyant hier après-midi contre Le Mans (0-0), ni réussi à emballer le match - les coups de sifflet incessants de l’arbitre n’ayant pas aidé -, elle aurait mérité de s’imposer au vu de ses occasions. Les meilleurs joueurs auront été les Camara et Yepes, très solides. Signalons également la première apparition intéressante de Souza.

Landreau (5,5) : Le portier parisien n'a pas eu grand-chose à faire, se montrant attentif et concentré sur les quelques ballons qu'il a dû négocier. Inégal dans les relances.

Ceará (5,5) : Défensivement, il n’a pas connu de problèmes et s’est montré plus rassurant qu’au stade de la Beaujoire, la semaine dernière. Offensivement, il est bien sûr monté comme à son habitude mais aurait pu apporter plus, même s’il est vrai que le jeu a davantage penché à gauche. A l’aise techniquement, en témoignent ses nombreux crochets réussis.

Camara (6,5) : Le défenseur central s’est imposé physiquement et a fait preuve d’intelligence dans le placement et d’autorité dans les duels. Une prestation solide, en définitive.

Yepes (6) : A l’instar de son coéquipier, il a rarement été pris en défaut. Ses bonnes interventions et son autorité ont fait du bien. Le Colombien a également failli marquer sur corner mais sa reprise du gauche a été sortie par Pelé.

Armand (5) : Moins à l’aise que le reste de la défense, notamment pendant la première mi-temps, le capitaine parisien s’est ensuite repris. Ses montées ont été plutôt intéressantes mais trop peu nombreuses, surtout, là encore, avant la pause.

Souza (5,5) : Pour son premier match, le Brésilien a réalisé une prestation prometteuse. Ses coups de pied arrêtés ont été généralement dangereux et il a fait preuve d'une qualité technique intéressante. On ne l'a cependant pas assez vu sur son côté droit, car il a eu tendance à repiquer dans l’axe. A loupé le cadre alors qu’il était à deux mètres du but - il est vrai que la reprise n’était pas simple. Remplacé par Pauleta à la 61ème minute. Le Portugais a touché très peu de ballons et n’a pu se mettre en valeur.

Chantôme (4,5) : En ce mois de février, le jeune milieu défensif a du mal à confirmer son bon début d'année. Moins bon défensivement et moins inspiré offensivement, il doit peut-être digérer l’enchaînement des matches. A noter une bonne reprise en fin de rencontre, d’autant qu’il était assez excentré.

Clément (5,5) : Beaucoup d’activité et de nombreux ballons récupérés, comme souvent. Cependant, la paire qu’il formait avec Chantôme a parfois laissé trop d’espaces, ce qui a permis aux Manceaux de s’approcher de la surface parisienne. Offensivement, on l’a parfois vu à gauche.

Rothen (5,5) : On l’a vu par intermittence, même si le jeu a globalement penché de son côté. A failli ouvrir le score sur un centre-tir qui a rebondi sur le poteau manceau. Quelques gestes techniques intéressants, notamment près du poteau de corner. En ce qui concerne les coups de pied arrêtés, l’ancien Monégasque a laissé la place à Souza sur la majorité d’entre eux et n’a pas été précis sur les opportunités qui lui ont été données.

Luyindula (4) : Comme parfois - et comme souvent au Parc des Princes -, il a agacé, par ses approximations, par ses mauvais choix et par son manque de vitesse et de promptitude. Peu dangereux, il n’a pas assez pesé.

Diané (5) : Pas toujours très inspiré dans ses dribbles, il n’a pas autant mis le feu que ce qu’on pourrait attendre de lui et n’a pas été assez incisif. L’Ivoirien s’est cependant créé deux grosses occasions de la tête, dont l’une est a rasé le poteau d’un Pelé archi-battu.

Le Guen (5) : Pas grand-chose à dire sur le coaching de l’entraîneur parisien, qui reste dans sa logique en ce qui concerne la composition de l’équipe. A propos des changements, il aurait pu sortir Luyindula, et le remplacer, par exemple, par NGog, dont la taille aurait pu servir sur les coups de pied arrêtés.

L’arbitre de la rencontre, M. Moulin (4), a agacé par ses coups de sifflet très nombreux et pas toujours justifiés, notamment sur les coups francs et corners. C’est pour cette raison que les Parisiens ont protesté après la rencontre, ce qui a entraîné le carton jaune d’Armand. D’autre part, l’assistant de M. Moulin s’est trompé en signalant un hors-jeu inexistant de Diané, alors que celui-ci s’en allait défier Pelé.

et on le remet ici

SEMAINE SPÉCIALE OM-PSG / HISTORIQUE :
Une rivalité artificielle

Les matchs entre Marseille et Paris sont aujourd’hui une marque déposée, une référence internationalement établie. Comment en est-on arrivé là ? Comment cet antagonisme a-t-il été artificiellement créé, manipulé puis entretenu ?

Nous sommes le 17 décembre 1992. À la veille d’un PSG-OM déjà très attendu, les déclarations exceptionnellement belliqueuses de l’attaquant parisien David Ginola barrent la Une des pages sportives de tous les quotidiens : « Vendredi, ça va être la guerre ! » Le jour du match, Artur Jorge, entraîneur portugais du Paris Saint-Germain et homme habituellement très réfléchi, se lâche à son tour : « On va leur marcher dessus… L’OM va vivre l’enfer. » Artur Jorge et David Ginola ne réalisent sans doute pas la portée de leurs paroles. Les Marseillais ont reçu le message cinq sur cinq : les 46 000 spectateurs du Parc vont assister à un règlement de comptes d’une rare violence. Le choc PSG-OM bascule dans une autre dimension. Il devient « le derby de France ». (1)

À l’aube de la saison 1992-93, Canal Plus veut en effet passer à la vitesse supérieure. Le recrutement est prestigieux : Lama, Roche, Guérin et Weah rejoignent les Ricardo, Valdo, Le Guen et autres Ginola. L’ambition est claire : prendre la place de l’OM. Pour y parvenir, les dirigeants du PSG souhaitent développer une identité propre, à tous les sens du terme. Depuis plusieurs saisons, le club phocéen traîne derrière lui une réputation sulfureuse. Bernard Tapie se voit souvent reprocher ses paroles à l’emporte-pièce et ses supposées méthodes troubles. Le comportement des joueurs est également stigmatisé, sur le terrain, comme l’illustre l’affaire de la canette jetée sur Jean-Pierre Papin à Saint-Étienne (2), comme en dehors. Marcel Desailly avoue aujourd’hui certains actes prémédités contre des joueurs parisiens : « Il y avait de la haine contre quatre ou cinq joueurs d’en face qui nous déplaisaient fortement à cause de leurs déclarations, de leurs attitudes… On se disait entre nous : « Ceux-là, si on peut leur mettre une gifle… » Les gars avaient carte blanche. Mais je ne vous donnerai pas de noms. »

Lama : « Ils étaient plus guerriers que nous, voire plus voyous »

Souvent mis en cause, Éric Di Meco se passerait bien de cet encombrant fardeau : « Les matchs de l’époque, je ne les montrerais pas à mon fils. On en a trop fait. Les taquets que j’ai mis à Colleter, Sassus et Ginola, ce n’est vraiment pas un titre de gloire pour moi. Quand je vais dans les quartiers pour mon boulot à la Mairie, les gosses m’en parlent : « Putain, qu’est-ce que tu leur mettais aux Parisiens ! » Franchement, ça me gêne. Je n’en suis pas fier. » Les nouvelles ambitions du PSG agacent prodigieusement Bernard Tapie. Aux yeux du président de l’OM, un rival, c’est bien, mais un prétendant au trône, c’est trop, surtout s’il vient de l’Ile-de-France, sa région natale (…) Soutenu par le « peuple marseillais », Tapie transforme le club de la capitale en ennemi n°1. « Avant les matchs contre le PSG, il avait un discours, disons plus tonique, se souvient Desailly. On sentait qu’il en faisait une affaire personnelle, qu’il fallait absolument qu’on gagne. Pour des gens de pouvoir comme Tapie, le foot, c’est un jeu. Une victoire de l’OM, cela lui permettait d’être à l’aise, de briller dans son environnement de businessman une fois revenu à Paris. »

Aujourd’hui, l’ancien président de l’OM reconnaît bien volontiers cette gestion toute personnelle des ressources humaines. Mieux, il la justifie : « Un événement de taille doit être géré différemment. Mon attitude avec les joueurs au moment de ces matchs-là, elle doit être différente. Il faut motiver les joueurs, les faire se transcender. Je créais avec la tchatche les conditions idéales à la préparation d’un événement hors du commun. » La méthode « BT » est approuvée par Di Meco : « Notre grinta, dit-il sans hésiter, c’est ce qui nous a permis de nous hisser au niveau des meilleurs en Europe, et à la France de gagner la Coupe du Monde 1998. » « Ils étaient plus guerriers que nous, voire plus « voyous » que nous, admet l’ancien gardien parisien Bernard Lama. En fait, c’est un match qui se jouait sur les nerfs. Et de ce point de vue-là, ils étaient plus costauds. » Résultat : dans les années 90, sous la présidence de Bernard Tapie, l’OM ne s’inclinera jamais devant le PSG version Canal+. Six matchs, trois victoires, trois nuls. Une domination si évidente que Vincent Guérin en vient à s’interroger : « À chaque fois que j’ai joué contre Marseille, je n’ai jamais eu un soupçon d’aide ou de chance de la part de l’arbitre, dans quelque domaine que ce soit. Cela a toujours été inversé, même à Paris. D’ailleurs, nous n’avons jamais eu de penalty à Marseille alors qu’on aurait pu en avoir. Je me souviens aussi d’un match à Metz. L’OM avait perdu la veille, on devait donc être à un point. On mène 1-0 et on a pris deux penalties… Je me pose encore la question. Pour moi, c’était bidon (…)

Boli : « Celui qui dit qu’il n’avait pas peur raconte des sottises »

En quelques mois, un environnement particulièrement hostile se développe autour des matchs. Compétiteur-né, l’ancien Marseillais Basile Boli reconnaît que « l’ambiance était tellement tendue qu’on avait forcément peur. Celui qui dit le contraire raconte des sottises. Une année, en arrivant au Parc des Princes, notre bus a été mitraillé de pierres. On n’avait jamais vu ça, certains joueurs se sont mêmes planqués sous leur siège ! C’était fou, on avait vraiment l’impression d’être à la guerre. » Dans le camp d’en face, Francis Llacer raconte à peu de chose près la même mésaventure : « C’était en 1991, pour mon premier déplacement au Stade-Vélodrome. Nous avions dû changer de bus pour quitter le stade car celui que nous avions pris à l’aller avait eu toutes les vitres brisées. Les supporters de l’OM nous attendaient comme des pigeons pour nous allumer. Au retour, ce fut la même chose. Nous avions dû nous protéger avec nos sacs de sport et à notre arrivée à l’aéroport, seuls les deux rétroviseurs avaient par miracle été épargnés ! »

Pour Bernard Lama, pas de doute, « ce match est l’un des plus chauds au monde, même s’il y a moins d’excès qu’en Afrique ou en Amérique latine. À Marseille, il nous est arrivé de sortir de l’hôtel par une porte dérobée, avec des flics fusils à la main pour nous protéger. En Grèce ou en Turquie, je ne me suis jamais senti en danger. À Marseille, oui, une ou deux fois, cela craignait vraiment, c’est pour dire... » Baignant dans cette passion frénétique, les joueurs, « dopés par la vox populi », selon la formule de Di Meco, se sentent investis « d’une mission suprême » qui les pousse à franchir les limites de l’acceptable. « Les gens ne parlaient que d’OM-PSG, se souvient l’ancien défenseur olympien. Quinze jours avant le match, si je sortais le soir au restaurant, les gens me disaient : « Éric, mais qu’est ce que tu fais là ? » C’était une grosse pression qui venait s’ajouter à celle de Tapie. » Entre le fameux OM-PSG de mai 1989 et le match du 18 décembre 1992, le football français a considérablement évolué. La mutation d’un sport quasi amateur vers un lucratif foot-business est bien entamée. Les enjeux financiers, avec l’apparition des droits TV, ont pris une toute autre dimension. Enfin, grâce notamment aux performances de l’OM en Coupe d’Europe, le foot est en passe de conquérir un public beaucoup plus large. Flairant la bonne affaire, les médias se ruent sur la rivalité croissante entre les deux principaux clubs du pays. Amusés et sans doute flattés par cet engouement populaire et médiatique, joueurs et dirigeants se laissent aller et ils ne réfléchissent plus du tout à la portée de leurs déclarations. Les OM-PSG prennent alors une nouvelle dimension…


(1) À l’origine, le terme derby était employé en Angleterre en référence au match de folk football (un mélange de rugby et de football sous leur forme actuelle) qui opposait deux paroisses de la ville de Derby, All Saint et Saint Peter. Par la suite, son emploi fut généralisé à toutes les rencontres entre clubs d’une même ville puis, récemment, étendu aux matchs entre clubs de villes se disputant diverses supériorités (régionale, nationale, économique, ethnique, religieuse, sociale, etc.).

(2) Peu avant une rencontre de championnat entre l’AS Saint-Étienne et l’Olympique de Marseille, un supporter des Verts jette une canette sur Jean-Pierre Papin à sa descente du bus. Évacué sur une civière, « JPP » ne participe pas à la défaite de son équipe (1-0). Une polémique sur l’authenticité de sa blessure éclate mais le match est donné à rejouer quelques semaines plus tard et se termine sur le score de 1-1, but de… Papin pour l’OM.

Thiasma a écrit:

Hello tout l'monde

J'suis vraiment déçu du match contre Le Mans, pas par la manière mais par le résultat : on méritait les 3 points !! Y'a eu pas mal de choses de positives dans ce match, la défense plutôt solide même si c'était pas Manchester United en face on est d'accord, encore un gros match de Clément mais avec à côté un Chantôme un peu moins bien que sur les derniers matchs, Souza m'a fait une trés bonne impression pour une première faut qu'il confirme, par contre le seul problème sur ce match pour moi c'est Luyindula... il a eu au moins à 3 reprises l'occasion de marquer ou de faire une passe décisive, et à chaque fois c'était contrôle du tibia, ou passe ratée, ou tir à la n'importe quoi... j'veux pas trop lui taper dessus parce que depuis un an il a marqué des buts vraiment importants, mais plus ça va plus il devient une plaie à voir jouer...

Donc, pour en venir à ce qui nous intéresse, j'pense qu'il y a moyen de faire quelque chose de bien au Vélodrome à condition que :
- La défense nous refasse pas un remake de Benny Hill comme ils ont pu le faire y'a quelques mois
- Chantôme se repose bien cette semaine
- Une attaque Diané/Pauleta, ou Diané/N'Gog à la limite, me paraît plus que judicieuse. Sinon Luyindula se fera bouffer par Cana avant même de pouvoir se faire péter les genoux par Givet/Rodriguez

Mais j'y crois, ça fait plusieurs matchs que vous gagnez sans du tout convaincre, vous allez vous taper un match bien pourri en UEFA venant aprés un mois bien chargé donc physiquement on risque d'être bien mieux, nan ça peut carrément l'faire, il manque plus qu'à marquer un but !!

Bon contre lemans qui est pas manchester c'est sur, surtout sans attaquant... ne pas prendre de buts... heureusement...
pour le reste, tant que vous aurez autant de joueurs si irréguliers, comment tu veux avoir des bons résultats dans la durée?...

Pour en revenir à nous, tu dis qu'on gagne sans convainvre mais en ce moment au vélodrome, c'est le feu et désolé mais on voit du jeu
On a quand même désormais de sérieux arguments à faire valoir
le seul truc qui me fait peur c'est la vitesse de diané avec notre défense...
et ouais comme tu dis, j'espère que le match d'uefa laissera pas trop de traces...

Après ça reste toujours un match particulier mais je suis confiant

L'OM plane, Paris abdique

Mené 1-0, Marseille a eu raison du PSG (2-1) grâce à des buts de Niang et Taiwo. L'OM, qui a affiché de grosses ressources mentales dimanche, est désormais à trois points de Nancy, 3e. Paris reste scotché à la 16e place, à trois points du premier relégable à l'issue de la 25e journée de Ligue 1.

MARSEILLE - PARIS SAINT-GERMAIN : 2-1
Buts : Taiwo (37e) et Niang (45e) pour Marseille - Rothen (29e, s.p.)

Ca y est, c'est officiel. L'OM est de retour. Non pas que la démonstration faite par les Olympiens en 16e de finale de la Coupe de l'UEFA au détriment du Spartak Moscou n'ait pas convaincu du bon état de forme des joueurs d'Eric Gerets actuellement. Mais quoi de mieux, quoi de plus fort également, qu'un bon vieux clasico face au Paris Saint-Germain pour s'afficher à la face de la Ligue 1 toute entière... Encore plus lorsque la victoire est au bout (2-1).

L'OM semble avoir définitivement franchi un palier ces dernières semaines. Fébrile et prompte à retomber bien vite dans ses travers, la formation dirigée par Eric Gerets affiche désormais un calme impérial. Et il en a fallu aux pensionnaires de la Commanderie dimanche pour ne s'effondrer lors d'un match piège. Les Phocéens pensaient surprendre les Parisiens d'entrée, ce sont eux pourtant qui manquent d'air pendant trente-cinq minutes. Les Marseillais se voyaient ouvrir le score les premiers, finalement, c'est Rothen qui leur vole cet honneur (29e, 0-1). On vous parlait du calme phocéen un peu plus haut. Les Olympiens avaient pourtant toutes les raisons de perdre leur sérénité, M. Layec ayant accordé un penalty imaginaire au camp parisien.

L'OM au métier

Mais le flegme naturel d'Eric Gerets semble avoir déteint sur ses joueurs. Sa détermination également. Paris est mieux en place ? Pas de problème, l'OM a en magasin un portier-ressort qui n'hésite pas à sortir de sa boîte pour repousser le danger, n'en déplaise à Armand (17e). L'OM a un sentiment d'injustice ? Là encore, la solution ne tarde pas à s'imposer d'elle-même. Enfin détenteur d'un mental à toute épreuve, une qualité qui fuyait les rangs olympiens depuis de nombreuses saisons, Marseille revient vite dans le match par l'intermédiaire de Taiwo, bien aidé au passage par une sortie un peu juste de Landreau (37e, 1-1). Preuve des temps qui changent, la tension est parisienne. Les cartons pleuvent, le jeu francilien se délite...

... et la suite n'est qu'un prolongement logique des choses. Cueilli à froid par cette égalisation un peu inattendue, Paris n'a plus les jambes. Il y a moins d'envie dans le collectif parisien, moins de sueur, surtout moins de tranchant dans les initiatives de la formation de Paul le Guen. Landreau stigmatise à lui seul les tâtonnements de son équipe, manquant d'offrir le deuxième but olympien à Niang sur une nouvelle faute de main (44e). Finalement, le portier parisien n'aura pas besoin de "s'illustrer". Le Sénégalais profite d'un mauvais alignement de la défense adverse pour bénéficier d'une ouverture de Valbuena et tromper le portier international d'une jolie frappe croisée (45e, 2-1).

Deux buts en huit minutes, de quoi mettre la tête dans le sac aux joueurs du PSG. Et c'est ce qu'il se passe, en effet, sur la pelouse du stade Vélodrome. Pourtant, les Parisiens pourront toujours s'en prendre au corps arbitral, peu clairvoyant sur une main de Cheyrou dans la surface (83e) ou hurler au scandale sur un hors-jeu inexistant de Pauleta (77e). Mais dans un clasico, intense, viril et assez faible en occasions de but, Paris n'a pas su ou pu, c'est selon, maintenir un niveau constant de jeu, le même qui avait pourtant mis au supplice les Phocéens en début de partie. 16e au terme de cette 25e journée, le PSG ne fait que confirmer un peu plus ce que tout le monde sait déjà : la fin de saison sera dure, très dure pour le club du président Cayzac. En revanche, ce que le microcosme de la Ligue 1 savait moins, c'est que l'OM a encore son mot à dire en championnat. 4e, à trois points d'un ticket préliminaire pour la prochaine Ligue des Champions et à onze d'un Lyon en perte de vitesse... le message a au moins le mérite d'être clair.

LA DECLA : Eric Gerets (entraîneur Marseille)

"Il faut savoir gagner un match où on n'est pas à son meilleur niveau, ce qui était le cas ce soir. Mais je dois dire que cette victoire est méritée après ce que l'équipe a montré suite au but parisien. Elle a décidé de ne pas se laisser faire. Il y a eu du suspense jusqu'à la fin, même si on ne peut pas dire que l'on ait souffert. (Sur son premier OM-PSG) C'est spécial, surtout avant le match. Derrière le but, c'était beau. C'est une semaine de rêve, maintenant il faut voir les dégâts. Il y a eu beaucoup de bobos."

Nouvelle défaite du psg à rennes 2-0....

Une catastrophe.......