les francais en LDC

Reculer pour moins bien sauter

A Barcelone, Lyon, a pour la première fois depuis longtemps en Coupe d’Europe cherché à s’adapter à l’adversaire et à défendre. Résultat : « Un, dos, tres… » Trois buts dans la besace et une amère déception.

« La tactique, posez la question au coach. » Juninho n’a pas souhaité s’appesantir sur le schéma adopté au Camp Nou par Alain Perrin. L’ex entraîneur de Sochaux avait en effet décidé de bloquer les ailes avec Belhadj titulaire côté gauche. Son objectif ? Bloquer les montées des latéraux. Si Zambrotta a été maîtrisé, Abidal s’est amusé sur son aile. Le premier but n’a pas été atteint et une accélération de Messi a suffi pour mettre Lyon dans l’embarras. Jouant très (trop ?) bas, l’OL, à 0-0 comme mené, n’a jamais pu aller créer le danger devant le but de Victor Valdes, gardien au chômage technique. Le deuxième objectif de Perrin était justement de gicler à toute vitesse vers l’avant. Là aussi, son idée a fait pschittt… Benzema touchant très peu de ballon dans le camp espagnol.

Si techniquement le Barça sera supérieur à 99% des équipes du globe, Lyon semblait pouvoir contrer une équipe catalane en petite forme. Encore fallait-il être parfait dans l’organisation et solide dans l’impact. Au Camp Nou, Lyon a été défaillant techniquement, physiquement et tactiquement. Dès lors, le 3-0 qui paraît lourd pour certains ne l’est pas pour tout le monde, d’autant que Rémy Vercoutre, lui, a réalisé un gros match. Sur RMC, jeudi, Eric Abidal s’est étonné du schéma frileux d’un OL qui avait auparavant l’habitude d’imposer son jeu sur les pelouses européennes, même face aux ténors, plutôt que de s’adapter à l’adversaire.

Mercredi, le trident Källström-Toulalan-Juninho n’a pas pesé, faisant amèrement regretter les départs des années précédentes (Essien, Diarra, Tiago). Désormais, Alain Perrin devra choisir un schéma pour mettre de l’ordre dans son équipe. Habitué à jouer en 4-4-2, malgré les réticences de certains cadres, il a transigé en alignant à Barcelone un 4-5-1. Il a semblé évident avec un peu de recul que Lyon n’aurait pas été moins dangereux avec un attaquant de plus pour épauler d’entrée Benzema. En championnat, l’association du meilleur buteur de la L1 avec son jeune camarade avait fait un malheur à Metz. A Barcelone, Ben Arfa a regardé longtemps ses coéquipiers subir le jeu alors que lui avait dans les jambes de quoi provoquer ses adversaires. A vouloir trop attendre et trop défendre, en jouant en reculant, l’OL a perdu. Peut-être se serait-il incliné aussi dans un autre schéma, mais au moins, on aurait pu croire qu’il essayait de gagner...

LDC : Benzema bien présent face à Barcelone

Malgré sa sortie sur civière samedi dernier (pour une grosse béquille) à Rennes, Karim Benzema a bel et bien été retenu par Alain Perrin dans le groupe qui défiera le FC Barcelone ce mardi à Gerland.

La participation de l’international français reste néanmoins toujours incertaine.

A noter également les retours des Brésiliens Fabio Santos et Cleber Anderson.

Le groupe lyonnais :

- Vercoutre, Roux

- Anderson, Grosso, Squillaci, Belhadj, Réveillère, Clerc, Paillot

- Bodmer, Källström, Juninho, Santos, Toulalan

- Rémy, Keita, Benzema, Govou, Fred, Ben Arfa.

LYON DOIT S'INVENTER UN AVENIR
Par Cédric ROUQUETTE
Quasiment éliminé il y a deux mois, suite à ses deux défaites initiales (0-3), Lyon peut décrocher ce soir sa cinquième qualification consécutive pour le Top 16 européen s'il bat les Glasgow Rangers chez eux (20h45). Ce serait une sacrée performance. Mais la suite vaudrait sans doute le détour.

Sidney Govou et l'OL doivent gagner à Glasgow s'ils souhaitent poursuivre l'aventure. (L'Equipe)
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Ils ne veulent pas penser à la Coupe de l'UEFA

La Ligue des champions est une drogue pour tous les clubs qui la touchent, et demeure l'ambition suprême d'un Olympique Lyonnais désormais trop à l'étroit en France. Participer à la Coupe de l'UEFA, en 2008, ne serait pas un authentique affront pour le sextuple champion de France, qui y sera pourtant invité s'il ne gagne pas ce soir. Ce peut être même un tremplin sur mesure pour poursuivre sa croissance, comme le FC Porto ou le FC Séville l'ont récemment prouvé. Mais à cette heure, le club et les joueurs n'en veulent pas, n'y pensent pas, ne l'envisagent pas. Habitué à franchir la phase de poules depuis 2003, c'est-à-dire depuis cinq éditions, l'OL jouera sa finale du groupe A, ce soir, chez les Glasgow Rangers, pour éviter de descendre plus bas que sa norme. Celle du meilleur club français sur lequel, encore une fois, tous les espoirs reposent.

Il y a une autre lecture de l'événement, plus emballante, plus à même d'ôter l'étouffante pression qu'Ibrox Park fera descendre des tribunes. Même si la présence d'un OL aux chances intactes est un petit miracle que le club doit aussi aux limites de son adversaire (qui reste sur trois matches sans victoire), il tient bien une occasion historique de pousser encore plus loin sa croissance continentale. En gagnant ce soir sur la pelouse des Glasgow Rangers, les Lyonnais feraient la démonstration d'un savoir faire inédit. Si l'OL a déjà été capable de passer lors de la dernière journée, deux fois, dont une mémorable contre le Celtic Glasgow (3-2 en 2003), il a toujours échoué dans cette situation à l'extérieur. Depuis Moscou (1-1 en 2001) et depuis Rosenborg (1-1 en 2002), Lyon a beaucoup grandi. Il est juste de le penser, il sera encore mieux de le constater sur le terrain. Quelque part, Lyon doit se hisser à la hauteur de Liverpool, qui a réussi hier soir exactement ce que l'OL recherche : survivre à un départ raté, et condamner un club qui avait six points en deux journées, dont trois perdus à domicile.

Indispensable sang froid

Si tout se passe comme tout le monde semble le prévoir, la pelouse ne devrait pas être trop abîmée dans le rond central. Chaque moitié de terrain ferait l'objet, chacun son tour, d'un siège consenti par les Rangers, sur le même modèle qu'au match aller, à l'image aussi des deux défaites de l'équipe de France contre l'Ecosse, récemment (0-1). Les propos que nous a confiés Alain Perrin ne laissent aucune place au doute. A Lyon le ballon dans les 35 derniers mètres, les initiatives, la mission redoutable de se créer des espaces entre les lignes renforcées, et l'absolue nécessité du sang froid. Aux Rangers les duels, les coups de pied arrêtés, l'opportunisme de l'hyper-compétition. Walter Smith : «Je n'attends pas un match à la physionomie très différente de l'aller». Son équipe avait gagné 3-0 sans dominer. Juninho nuance : «Les Rangers vont essayer de nous presser en début de match. Si on tient les quinze ou vingt premières minutes, ça permettra d'équilibrer le match et d'avoir des occasions.»

Il pourrait surtout ajouter que l'équipe d'Alain Perrin ne ressemble pas au onze sans repère de début octobre. La défaite contre Caen (0-1), samedi, a envoyé un nouveau signal négatif sur l'épaisseur de la défense centrale, déjà bien mise à mal à Gerland à l'aller. Mais ce match a surtout prouvé que Juninho, Govou et Benzema, alors laissés au repos, étaient indispensables à l'expression de cette équipe, panachage encore à dégrossir entre cadres gonflés d'histoire et jeunes loups aux lendemains prometteurs. Les prestations moyennes de Ben Arfa, ces dernières semaines, n'ont pas échappé à l'intéressé. L'élévation de son niveau de jeu, potentiellement génial, sera l'une des clefs de la rencontre. Si Lyon devient le cinquième club à se qualifier après deux défaites initiales*, lui et Benzema auront gagné du temps vers ce que Jean-Michel Aulas espère pour eux : de grandes conquêtes internationales dans le club qui les a vu débuter. Le président ne refuserait pas la Coupe de l'UEFA. Il ambitionne surtout la Ligue des champions.

* Les quatre précédents étaient Newcastle (2002), Leverkusen (2002), le Werder Brême (2004) et l'Inter Milan (2006).

Je pense ke lyon peux faire kelke chose a l'exterieur, malgré leur defaite le w end dernier, cela ne fais ke renforcer le groupe (a mon avis) et lyon face au mur est tres difficile a prendre.... benzema et govou vont faire un match formidable je le sens . avec une ou deux passe decisif de juninho bien évidement.... allé l'OL
Lyon 3- 1Glasgow

iliess a écrit:

Je pense ke lyon peux faire kelke chose a l'exterieur, malgré leur defaite le w end dernier, cela ne fais ke renforcer le groupe (a mon avis) et lyon face au mur est tres difficile a prendre.... benzema et govou vont faire un match formidable je le sens . avec une ou deux passe decisif de juninho bien évidement.... allé l'OL
Lyon 3- 1Glasgow

allez l'OL? moi je prefere dire allez glasgow oui comme sa lyon nous rejoind en UEFA et hop on te les sort

pas si bon que ça en fait...
allez l'OL??? retire ça de suite!!!

1 - 0 pour lyon a la 15eme min

YESSSSS je le savais ... lyon merite d'aller loin.... eh pas sympa de dire allez glasgow c une equipe francaise et comme je l'ai dit je suis un peu chauvin
Allez lyon

wé mais comme lyon est un des deux ennemis direct de l'OM moi je dis allez glasgow

Ce sont deux grand club avec un bon palmares mais Lyon depuis kelkes années domine tt les club francais, du faite de leur prestation ce club merite d'etre suporter je pense. Et comme je dit moi je suis assez chauvin ^^Alors ALLE L'OL...hip hip hip

iliess a écrit:

Ce sont deux grand club avec un bon palmares mais Lyon depuis kelkes années domine tt les club francais, du faite de leur prestation ce club merite d'etre suporter je pense. Et comme je dit moi je suis assez chauvin ^^Alors ALLE L'OL...hip hip hip

a bas

LdC : Lyon ira à Manchester !

L'Olympique Lyonnais jouera face à Manchester United lors des 8e de finale de la Ligue des Champions dont le tirage a eu lieu ce vendredi midi. A noter le tirage des deux qualifiés du groupe dont faisait partie l'OM : Liverpool jouera face à l'Inter de Milan et Porto ira à Schalke 04.

Le tirage complet des 8e de finale

Lyon (France) - Manchester United (Angleterre)
Liverpool (Angleterre) - Inter Milan (Italie)
Schalke 04 (Allemagne) - FC Porto (Portugal)
Olympiakos (Grèce) - Chelsea (Angleterre)
Celtic Glasgow (Ecosse) - FC Barcelone (Espagne)
AS Rome (Italie) - Real Madrid (Espagne)
Fenerbahçe (Turquie) - Séville (Espagne)
Arsenal (Angleterre) - AC Milan (Italie)

Coupet veut fermer la porte

Après avoir retrouvé avec plaisir l’équipe de France, Grégory Coupet espère aider sa défense lyonnaise à progresser d’ici au match contre Manchester United. Contre Sochaux, l’OL doit se rassurer derrière.

L’ombre effrayante de Manchester United grandit petit à petit sur Gerland. Devant les démons de l’attaque d’Alex Ferguson (C.Ronaldo, Rooney, Tevez, Saha, Giggs…), Lyon, pour songer à qualification au cœur du Théâtres des Rêves, devra tenir. Pour y parvenir, le club de Jean-Michel Aulas va devoir trouver une plus grande sécurité défensive. Pour cela, il faudra bien sûr que Grégory Coupet, notamment, retrouve son meilleur niveau. Après sa longue absence sur blessure, ses prestations du début de l’année ont permis de voir que le gardien de l’équipe de France n’était pas encore à son maximum. Sans revenir sur le but casquette pris à Saint-Etienne, sur une relance mal assurée, Coupet a encore montré avec la sélection en Espagne qu’il n’était pas aussi souverain que dans ses meilleurs moments. Pas mauvais, certes, mais pas encore excellent…

Grégory Coupet, sans être mis plus tant en difficulté que cela, n’était pas aussi rassurant qu’à l’habitude en Andalousie. Le gardien lyonnais sait qu’il lui reste encore du boulot pour revenir à son top niveau : « Revenir sur les terrains après une si longues blessures, c’est ce qu’il y a de mieux. J’ai de bonnes sensations », nous expliquait-il mercredi soir à Malaga. Pour revenir au top, Coupet applique une méthode connue : « Je bosse beaucoup. Je me sens de mieux en mieux. Le principal c’est que le travail paie et que cela se voit. Pour progresser il faut enchaîner avec des matchs de compétition de haut niveau. » Pour le moment, la saison de Coupet se résume à quatre matchs de championnat, deux de Coupe de France, un de Coupe de la Ligue et un en sélection. Pas encore suffisant pour atteindre le sommet.

Mais comme Coupet progresse à chaque rencontre, gagne quelques millimètres sur chaque sortie aérienne, quelques dixièmes sur chaque plongeon, l’OL peut espérer qu’il sera archi prêt face aux Red Devils. Face à Sochaux, samedi, après l’intermède tricolore, Coupet retrouve la défense lyonnaise et espère que ses progrès individuels seront associés à une amélioration en matière de rigueur défensive. Après avoir alerté (par voie de presse) ses partenaires de la nécessité d’être plus sérieux, Coupet espère que ses paroles seront suivies d’effets. Pour passer un nouveau tour en Ligue des Champions, malgré son talent offensif, l’OL ne pourra faire l’économie d’un serrage de vis défensif. En championnat, avec 22 buts encaissés en 23 journées, le club lyonnais occupe une inhabituelle sixième place au classement des meilleures défenses. Cette position est certes explicable par les absences de Coupet, Cris ou Muller, ou encore Cleber Anderson, mais elle ne rassure guère avant le choc face à MU.


et ben si il refait sa boulette ils sont mal lyon allez manchester

LYON POUR VAINCRE SES DÉMONS

Depuis cinq ans qu'il dispute les huitièmes de finale de la Ligue des champions, Lyon n'avait jamais été soumis à pareille épreuve. Il aborde la manche aller face à Manchester United plombé par ses dernières performances et le prestige de son adversaire (20h45). Mais les champions de France y croient.

L'exploit serait d'éliminer MU, pas de gagner l'aller

Quelque part, les Lyonnais se trouvaient en position privilégiée, samedi en fin d'après-midi, pendant leur match galère contre Le Mans (0-1). Au moins était-il impossible pour eux de zapper en temps réel entre leur propre spectacle en L1 et la démonstration de Manchester United contre Arsenal en quart de finale de la Cup (4-0). Rythme, vitesse, précision technique, cohésion collective : tout les séparait, il y a cinq jours, du champion d'Angleterre qui leur rend visite ce soir à Gerland en huitième de finale aller de la Ligue des champions. Ce n'était pas le même sport. Il a fallu laisser refroidir ces impressions quelques heures pour ne pas déduire que le duel était perdu d'avance. Evidemment il ne l'est pas : la Ligue des champions accouche chaque saison de surprises de cette envergure, avant de distribuer les derniers dividendes aux puissants. Mais Lyon, en cinq huitièmes de finale consécutifs, n'est jamais parti de si loin. Le tirage au sort y est pour quelque chose. Mais l'impression visuelle, davantage encore. L'élimination tranchante contre l'AS Roma (0-0, 0-2), l'an passé, a laissé un souvenir tenace d'impuissance au plus haut niveau international que seul un exploit contre MU pourrait balayer. L'exploit, d'ailleurs, ne sera pas seulement de battre Manchester ce soir. Ce serait de l'éliminer en deux manches. Eviter, en somme, le sort qu'avait subi cette si belle AS Roma l'an passé en quart. Brillante à l'aller (2-1). Hachée au retour (1-7).

Toute l'Europe a les yeux braqués sur l'Emirates Stadium, où ARSENAL reçoit l'AC MILAN dans le choc le plus attendu des huitièmes de finale. Le club londonien, remarquable depuis le début de la saison, passera au révélateur contre l'expériemnté AC Milan, tenant du titre et grand spécialiste de la compétition. Le FC BARCELONE se déplace sur le pelouse du CELTIC GLASGOW, qui avait beaucoup inquiété le futur vainqueur milanais l'an passé à la même époque. Eto'o, Henry et Messi devraient débuter en même temps. FENERBAHÇE - FC SEVILLE offre une occasion de briller à deux équipes peu habituées à la C1.

Le souci de l'OL, c'est que son rapport de force avec l'équipe d'Alex Ferguson ne s'est pas inversé depuis le tirage au sort de décembre. Déjà, il n'avait pas le costume de favori. Il lui va encore moins aujourd'hui. Le métier européen dont avait su faire preuve le champion de France à Stuttgart (2-0) ou chez les Glasgow Rangers (3-0) est fragilisé par six semaines de tangage, sur le terrain comme en coulisses. Les ressorts qui manquent désormais à l'équipe d'Alain Perrin pour défier un grand nom sont ceux qui font et défont les destins européens quand le printemps approche : capacité collective à récupérer le ballon, réalisme défensif, réussite offensive. Lyon ne manque pas de talents, mais Benzema, Govou et Ben Arfa, si brillants cet automne, cherchent un second souffle à l'heure où l'équipe a tendance à envoyer le ballon sur eux comme si rien n'avait changé. L'appel de Cris pour sa titularisation a eu le mérite de jeter une lumière crue sur le manque de leader opérationnel dont souffre l'OL.

Manchester meilleur qu'il y a un an

Manchester United avait torturé Lille, il y a exactement un an (1-0, 1-0), sans offrir son meilleur visage. Une partie de la réussite de l'OL est conditionnée par la capacité qu'auront, ou pas, les Anglais, à exprimer la totalité de leur potentiel. Bien outillés à tous les postes, plus frais qu'il y a un an, monstrueux devant et intelligents au milieu, les hommes d'Alex Ferguson semblent portés par un vent plus favorable que jamais. L'anniversaire de la catastrophe de 1958* les avait bouleversés en Championnat contre Manchester City (1-2), il y a dix jours. Mais il leur confie, sur la durée, alors que le mythique triplé de 1999 aura bientôt dix ans, une mission d'ordre supérieur qui consisterait à gagner la C1 en cette année si spéciale. Lyon puise son souffle et ses certitudes moins loin. Mais alors que le club de Jean-Michel Aulas n'a jamais battu un grand d'Europe dans un match à élimination directe, la tranquille certitude des champions de France inspire un profond respect.Ils sont convaincus d'un «50-50». Par les temps qui courent, c'en est épatant. Devant les micros, l'OL fait le spectacle depuis ce week-end. Mais c'est sur le terrain que son crédit se jouera, dès ce soir.

* Le 6 février 1958, l'équipe de Manchester United de Matt Busby avait été décimée dans un accident d'avion à Munich : 23 morts dans l'avion, dont 8 joueurs de l'équipe.

Lyon tient tête mais devra décapiter Manchester dans deux semaines

Frustrant. Les Lyonnais sont passés près de l'exploit face à Manchester United (1-1) en huitième de finale aller de la Ligue des Champions. Buteur, Karim Benzema a démontré sa classe sur la scène européenne.

En égalisant à la 87e, l'attaquant de Manchester United, Carlos Tevez, a gâché la soirée des Lyonnais. Karim Benzema avait pourtant ouvert le score en début de deuxième mi-temps (53e) avec panache. L'OL devra faire la différence à Old Trafford lors du match retour de ce huitième de finale de la Ligue des Champions.

Pas de round d'observation, le champion de France met la pression d'entrée. Dès la 8e, Govou réceptionne un centre millimétré de Fabio Grosso dans la surface, mais il ne réussit pas son enchaînement. Sur le corner qui suit, Karim Benzema s'illustre avec une frappe sans punch qui finit dans les bras de Van der Sar. Les vingt premières minutes sont lyonnaises avec une belle solidarité dans la récupération du ballon. Les Gones lèvent ensuite le pied.

Le match s'emballe en faveur des Mancuniens. Rooney se procure une énorme occasion (23e). Il réalise un grand pont sur Squillaci puis frappe au but, mais Coupet s'interpose. L'OL plie mais ne rompt pas. L'activité incessante de Cristiano Ronaldo offre des coups francs à Manchester. Les esprits s'échauffent. Jean-Alain-Boumsong est aussi averti pour avoir protesté après le laxisme de l'arbitre Medina-Cantalejo envers Hargreaves (pour une faute sur Govou).

L'éclair de génie de Benzema

En seconde période, le match reprend sur un rythme modéré. Le bloc lyonnais recule et son milieu de terrain est moins dense. Soudain, un éclair sur la pelouse de Gerland. Servi par Toulalan, Karim Benzema enchaîne de façon supersonique un contrôle puis une frappe tendue du pied gauche devant une muraille rouge. Van der Sar est battu. Il fait mouche ! 1-0 (53e).

Lyon mène au score, mais le danger vient comme souvent des accélérations de Cristiano Ronaldo. Alex Ferguson décide d'injecter du sang neuf. Les artificiers Carlos Tevez et Nani entrent en jeu. Coaching payant puisque l'Argentin égalise à la 87e en reprenant un ballon qui traînait dans la surface de Grégory Coupet. L'OL manque l'exploit de peu et devra réaliser un grand match retour à Old Trafford (le 4 mars) sans Anthony Réveillère suspendu.