t'in si j'ouvre pas moi le sujet personne ne le fait hein
OM 2-0 BESIKTAS : LA VICTOIRE QU'IL FALLAIT
Les Olympiens ont répondu présent. Ils ont réussi leur entrée en Ligue des Champions, en remportant un probant succès face à Besiktas. La victoire qu’il fallait.
1-0 Rodriguez (76e)
2-0 Cissé (90e)
En battant Besiktas le plus logiquement du monde pour leur retour dans la Ligue des Champions, les Olympiens ont remporté la victoire qu’il fallait. Celle qui permet de prendre un nouveau départ, de bien débuter la compétition, de rassurer, et d'enfin ravir le public.
Des supporters exemplaires, qui ont eux aussi surmonté la déception de Toulouse, pour pousser de plus belle leur équipe. Un soutien récompensé à un quart d’heure de la fin. Quand sur un corner brossé par Samir Nasri et où le vent arrondissait la trajectoire, le gardien était battu. Le cuir mourrait sur le poteau. Une mort de courte durée, il revenait jusqu’à Julien Rodriguez qui reprenait en force pour ouvrir le score (1-0). Une réalisation qui mettait l’OM sur la voie du succès. Juste avant le temps additionnel, Djibril Cissé confirmait la direction, en s’échappant puis en gagnant son duel avec le portier (2-0). Deux buts qui concluaient dignement un match plein des joueurs d’Albert Emon.
Il le fallait, car son homologue de Besiktas avait annoncé la couleur dès la veille. « On ne va pas prendre trop de risques », avait-il déclaré. Promesse, si l’on peut dire, tenue. Son équipe a surtout défendu. Elle a longtemps cru s’en tirer à bon compte. Ce n’est pas tant que les offensives phocéennes ont manqué. Au contraire, le pressing haut et combatif des joueurs d’Albert Emon a autorisé tout au long de la soirée l’espoir de succès. Il y avait peu de brèches, mais Zenden, titulaire dans une position de milieu axial, en trouvait pour alimenter le trident Niang-Cissé-Ziani.
Il y avait aussi des actions plus personnelles, comme les chevauchées de Karim Ziani ou les percussions de Mamadou Niang. Sur l’une d’elles, le Sénégalais restait d’ailleurs au sol, sans que l’arbitre n’y trouve à redire (45e). Une domination indiscutable, pas encore de buts, mais une envie évidente.
Aussi, le stade s’interdisait de manifester une quelconque impatience alors que le score demeurait vierge. Au contraire, il redoublait d’encouragements, jouant pleinement son rôle de douzième homme, jusqu’à la délivrance de la fin de match.
Avec en prime une satisfaction supplémentaire, la prise de la tête de la poule A, Porto ayant été tenu en échec par Liverpool (1-1).